"C dans l'air" lundi 2 décembre 2024, les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL lundi 2 décembre 2024 1392
"C dans l'air" lundi 2 décembre 2024, les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce lundi 2 décembre 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce lundi 2 décembre 2024, Caroline Roux recevra : Gilles Keppel, politologue et spécialiste de l’islam et du monde arabe.

Pour la première fois depuis 2011, une large partie de la ville d'Alep en Syrie est aux mains des islamistes. Dans les rues de la deuxième ville du pays, les drapeaux du régime syrien sont piétinés et brûlés, remplacés par ceux d'une opposition triomphante dans un concert de tirs de mitraillette. Les rebelles veulent aussi redorer leur image en distribuant gratuitement du pain dans la rue.

Pourtant, certains civils redoutent la suite... Les rebelles ne comptent pas en rester là : "Damas, on arrive", chantent-ils. Après la prise d'Alep, leur avancée est rapide sur la route qui mène à la capitale syrienne.

17:45 "C dans l'air"

Alex de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Christophe Barbier, éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur.

Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste à France Télévisions.

Lou Fritel, journaliste politique chargée du suivi des droites à Paris Match.

Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute Finance.

Le thème de l'émission :

Journée décisive à l’Assemblée nationale. L’avenir du gouvernement dépend en effet d’abord de ce qu’il va se passer dans l’hémicycle à partir de 15 heures, et notamment de ce 49.3 que devrait déclencher Michel Barnier sur le budget de la Sécurité sociale. Dans ce cas, les députés auraient la possibilité de déposer une motion de censure dans les vingt-quatre heures. Le NFP a déjà assuré vouloir emprunter ce chemin, le RN également. Le Parti d’extrême - qui estimait ce matin ne pas avoir obtenu assez de concessions – a décidé de maintenir la pression, évoquant le vote de la motion de censure sauf "miracle de dernière minute, si Michel Barnier venait à revoir sa copie".

Message reçu à Matignon où le Premier ministre a annoncé à la mi-journée une nouvelle concession. Après avoir déjà partiellement accédé aux demandes de Laurent Wauquiez et Gabriel Attal – sur l’indexation des retraites pour l’un et sur les allègements de charge de l’autre - décidé de satisfaire la quasi-totalité des partis politiques en annonçant jeudi dernier "une baisse des prix de l’électricité de 14 %", le Premier ministre s’est engagé à ne pas baisser le remboursement des médicaments par la "Sécu" en 2025, après un appel téléphonique avec Marine Le Pen. Il a ensuite convié tous les chefs et les présidents des groupes parlementaires du "socle commun" à Matignon, avant l’ouverture des débats à l’Assemblée, pour confirmer l’usage du 49.3.

Alors ce nouveau recul permettra-t-il au gouvernement d’éviter la censure ? Quels sont les scénarios possibles ? Les députés du PS ont déposé une motion de rejet préalable, qui sera examinée ce lundi à 15 heures, avant le PLFSS. "Nous proposons à tout le monde de rejeter ce texte […] On repart en nouvelle lecture et donc dans une possibilité de négociation", a plaidé ce dimanche le porte-parole du PS. Si cette motion est adoptée, le gouvernement aura ainsi "jusqu'à jeudi minuit", pour "faire ce qu'il n'a pas voulu faire dans les deux mois qui précèdent". Avec le dépôt de cette motion de rejet, le PS entend se replacer au centre du jeu dans les négociations. "Le gouvernement accepte de discuter avec l'extrême droite et ferme la porte aux négociations avec le NFP (…) la question est de savoir est-ce que le gouvernement est prêt à travailler avec nous sur la base de nos propositions ? Aujourd’hui cela ne semble pas le cas" a regretté la députée socialiste Céline Hervieu. "La Honte. Je n’oublierai jamais ce jour où un Premier ministre de la France, pour sauver sa peau, s’est senti obligé de passer la brosse à reluire à Marine Le Pen dans un communiqué de presse officiel" a réagi de son côté Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV.

En attendant beaucoup s’inquiètent d’une absence de budget 2025 et de la chute potentielle du gouvernement, en premier lieu les agriculteurs qui attendent des mesures et se demandent ce que vont devenir les dernières promesses de l’équipe actuelle.

De son côté, le parti d’extrême droite, qui dédramatise les conséquences du vote d’une motion de censure et d’une éventuelle chute de l’équipe du Premier ministre, semble avoir déjà une autre cible en tête, celle du président de la République. L'idée d'une présidentielle anticipée fait d’ailleurs son chemin. Elle a été souhaitée la semaine dernière par le maire LR de Meaux Jean-François Copé et le rapporteur général du Budget Charles de Courson. A sein du RN, où l’on se prépare à une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale qui pourrait survenir en juillet 2025, l’idée de repartir dans la bataille électorale, si possible avant que Marine Le Pen ne puisse être condamnée par la justice à une peine d’inégalité, n’est pas pour déplaire.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le lundi, 02 décembre 2024 15:41
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