Présenté par Augustin Trapenard, le magazine littéraire de France 5 est le grand rendez-vous de l'actualité littéraire sous toutes ses formes : romans, essais, histoire, polars, bandes dessinées, jeunesse, etc.
Chaque mercredi soir sur France 5, Augustin Trapenard convie des auteurs d'univers différents qui font l'actualité littéraire.
Les invités de l'émission du mercredi 29 janvier 2025 :
Annick Cojean, pour sa BD « Les mémoires de la Shoah » (Dupuis).
Cette BD est l’adaptation de son enquête « Les mémoires de la Shoah » qui a reçu le prix Albert Londres en 1996. Ouvrage dont elle écrit aujourd’hui dans la préface « C’est l’enquête la plus sombre, la plus bouleversante, la plus obsédante de ma vie de journaliste. Un plongeon dans un épisode effroyable de l’Histoire. Une immersion dans le mal absolu : la Shoah. « L’anéantissement » selon sa traduction de l’hébreu. Le cataclysme. »
Jean-Claude Grumberg, pour son livre « Quand la terre est plate » (Seuil)
Comment écrire quand les protagonistes d’un récit ont disparu ? Jean-Claude Grumberg rassemble son absence de souvenirs, les rares histoires racontées par Suzanne, sa mère, et les récits parcellaires arrachés à Maxime, son frère aîné.
Maxime Rovere, pour son livre « Parler avec sa mère » (Flammarion)
Cet essai sur l’amour filial explore la gamme si riche des interactions et des sentiments qui nous lient à nos mères, de la naissance à la mort en passant par le grand âge. Maxime Rovere y développe une réflexion éthique profondément novatrice qui nous enseigne le chemin joyeux d’une reconnexion avec le monde.
Marie Nimier, pour son livre « Le côté obscur de la Reine » (Mercure de France)
Ce livre est le récit de la relation complexe de Marie Nimier avec sa mère, cet ouvrage fonctionne en écho à celui qu’elle avait consacré il y a quelques années à son père « La Reine du silence ».
Jacques Gamblin, pour son livre « Mère à l’horizon » (Robert Laffont)
Le premier roman de Jacques Gamblin. Un hommage bouleversant à la mère, où le rire n`est pourtant jamais loin, prêt à déferler sur la grève.
Augustin Trapenard a rencontré Esther Senot au Mémorial de la Shoah à l’occasion de la commémoration des 80 ans de la libération des camps. Esther Senot a été déportée à l'âge de 15 ans, à Auschwitz-Birkenau, où une grande partie de sa famille a péri. Elle a publié « La Petite fille du passage ronce » (Grasset/ Le livre de poche) afin de faire vivre la mémoire des siens et d'honorer la promesse faite à sa sœur : « dire au monde ce que des hommes ont été capables de faire à d’autres ».