"C dans l'air" jeudi 6 février 2025, les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 6 février 2025 1504
"C dans l'air" jeudi 6 février 2025, les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce jeudi 6 février 2025 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce jeudi 6 février 2025, Caroline Roux recevra : Damien Delseny, rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice Le Parisien.

Douze ans après la tuerie de Chevaline, l’enquête se poursuit. Une nouvelle hypothèse relance la traque sur l'identité du tireur fou. Lors d’une reconstitution du drame, le pôle Cold Case de Nanterre, chargé de l’affaire, a conclu que l’auteur aurait tiré une série de 21 coups de feu entre 60 et 90 secondes. Une vitesse, une technique et une habileté qui seraient dignes de celles d’un militaire des forces spéciales

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Dominique Seux, éditorialiste aux Echos et à France Inter.

Jérôme Jaffré, politologue, chercheur associé au CEVIPOF.

Fanny Guinochet, éditorialiste économique à France Info et La Tribune.

Brigitte Boucher, journaliste politique à Franceinfo TV.

Le thème de l'émission :

Impôts, pouvoir d'achat... que prévoit le budget ?

Le budget de l'Etat pour l'année 2025 est définitivement adopté. Le Sénat a approuvé le texte par 219 voix pour et 107 contre, ce jeudi 6 février, au lendemain de sa validation à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre avait dégainé l'article 49.3 de la Constitution pour le faire adopter, provoquant le dépôt d'une motion par la France insoumise. Que prévoit ce budget, élaboré sur la base de 30 milliards d’économies et 20 milliards de recettes ? Quelles sont les principales mesures du texte porté par François Bayrou ?

La partie recettes est largement inspirée par le budget de Michel Barnier. Y figurent une augmentation temporaire sur l'impôt sur le revenu des ménages les plus aisés qui doit rapporter 2 milliards d'euros et la "contribution exceptionnelle" sur les bénéfices des grandes entreprises qui prévoit 8 milliards d'euros supplémentaires dans les caisses de l'État, limitée à la seule année 2025. La taxe exceptionnelle sur l’armateur CMA-CGM est également ramenée à un an et non deux. La fiscalité est aussi alourdie sur les rachats d'actions et les chaudières à gaz. Il est par ailleurs prévu un malus renforcé sur l'achat de voitures thermiques et une augmentation de la taxe sur les billets d’avion.

Pour tenir compte de l'inflation, le budget revalorise de 1,8 % les tranches du barème de l'impôt sur le revenu, permettant à 619 000 contribuables de ne pas devenir imposables, selon le ministère de l'Économie et des Finances. Par ailleurs, du côté de la TVA, le seuil exemption est abaissé pour les micro-entreprises, avec un nouveau seuil unique à 25.000 euros de chiffre d'affaires annuel. Cette mesure devrait toucher 200.000 auto-entrepreneurs.

Du côté des dépenses, le budget prévoit des coupes dans le budget de plusieurs ministères, en particulier dans celui de la transition écologique, la culture, l’agriculture, la recherche et l’enseignement supérieur. Les collectivités locales vont également devoir réduire leur budget d'environ 2,2 milliards d'euros.

Adopté par le Parlement, ce budget suscite de nombreuses réactions et de forts remous à gauche. Car les deux motions de censure déposées par la France insoumise contre le Premier ministre sur les budgets de l'État et de la Sécurité sociale ont échoué mercredi, grâce à l'abstention du Parti socialiste et du Rassemblement national. Furieuse, la France insoumise a dénoncé la "forfaiture" du PS, et ne veut plus des socialistes au sein du Nouveau Front populaire. Les insoumis ont proposé aux écologistes et aux communistes également censeurs de faire le point sur l’avenir du NFP, alors que le Premier secrétaire du PS n’a pas l’intention de quitter l’alliance.

"Nous sommes fidèles au NFP en demeurant dans une opposition franche au gouvernement" a affirmé Olivier Faure, avant de tacler la stratégie adoptée par LFI : "Je ne suis pas disposé à me plier à une stratégie de blocage institutionnel dont le seul objet est de conduire à une présidentielle anticipée, sous la menace d’une victoire de l’extrême droite". "Ce n’est clairement pas notre budget. C’est un mauvais budget qui présente des risques récessifs, un budget comptable, sans vision stratégique» a expliqué le leader socialiste tout en se félicitant d’avoir réussi à obtenir des concessions de la part du gouvernement, comme "l’indexation des retraites sur l’inflation, le maintien du remboursement des consultations médicales, l’augmentation du budget de l’hôpital ou des Ehpad, ou les 4 000 postes d’enseignants qui ne seront finalement pas supprimés".

Alors qu’est-ce que ce budget va changer pour les Français dont la priorité demeure le pouvoir d’achat ? Selon un dernier sondage Elabe pour BFMTV, 82 % d'entre eux estiment se serrer la ceinture depuis un an, dont 29% "beaucoup".

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le jeudi, 06 février 2025 16:17
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