17:30 L'invité de "C dans l'air"
Axel de Tarlé reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce jeudi 20 février 2025, Axel de Tarlé recevra : Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l'UFC-Que choisir.
Cet après-midi, l'Assemblée nationale a largement approuvé une proposition de loi écologiste restreignant la fabrication et la vente de produits contenant des PFAS, ces "polluants éternels" massivement présents dans la vie courante, dont l'impact sur la santé inquiète l'opinion et les pouvoirs publics. Le texte, soutenu par la gauche et la coalition gouvernementale, contre le RN, a été approuvé par 231 voix contre 51, et va désormais pouvoir entrer en vigueur. Son article phare prévoit d'interdire à partir du 1er janvier 2026 la fabrication, l'importation et la vente de tout produit cosmétique, produit de fart (pour les skis) ou produit textile d'habillement contenant des PFAS, à l'exception de certains textiles industriels ou "nécessaires à des utilisations essentielles".
D'après une étude menée par l'UFC-Que choisir avec l'ONG Générations futures, 96 % des communes, dont l'eau potable a été testée, sont concernées par la présence de PFAS. Que sont les polluants éternels ? Où les trouve-t-on ? Pourquoi sont-ils si répandus ? Et comment s'en protéger ?
Olivier Andrault, chargé de mission à l'UFC-Que choisir, abordera avec Axel de Tarlé ces thèmes.
17:45 "C dans l'air"
Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Nicole Bacharan, historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France.
Marion Van Renterghem, grand reporter, chroniqueuse à L’Express.
Pierre Haroche, maître de conférences en politique européenne et internationale.
Tatiana Kastoueva Jean, directrice du Centre Russie-Eurasie à l'Institut français des relations internationales.
Le thème de l'émission :
L’escalade continue. Hier, Donald Trump franchit une nouvelle limite et traite Volodymyr Zelensky de "dictateur". Pour lui, le président ukrainien est "un dictateur sans élection", faisant référence à la fin de son mandat expiré en mai 2024 puis prolongé par la loi martiale. Sur sa plateforme Truth Social, le président américain poursuit : Volodymyr Zelensky "devrait se dépêcher ou il ne va pas lui rester de pays". Ces attaques choquent et provoquent de fortes réactions sur la scène internationale.
Tout au long de la semaine, Donald Trump a multiplié ses critiques à l’égard de Volodymyr Zelensky. Mardi, il lui reproche d’être à l’origine de la guerre. Dans la même journée, il évalue sa cote de popularité à 4 % au lieu de 57 % (selon un sondage réalisé au début de février par l’Institut international de sociologie de Kiev et publié mercredi). Donald Trump utilise fake news et mensonges pour fragiliser son homologue. Volodymyr Zelensky répond et accuse le président américain de vivre dans "un espace de désinformation russe". Cette escalade de tensions plonge les Ukrainiens dans l’inconnu. Les invectives de Trump surviennent dans un contexte de rapprochement russo-américain qui rend de plus en plus incertain l’espoir d’une paix juste. L’Ukraine est seule au monde. Ces alliés européens s’inquiètent aussi. Aujourd’hui, Emmanuel Macron reçoit les chefs de partis afin de discuter de la situation en Ukraine. Il est attendu à Washington la semaine prochaine.
Dans les prisons russes, la propagande est une arme de guerre. À Lougansk, un ancien détenu et militant pour les droits de l’homme dénonce l’usage de la violence par les officiers de l’armée russe. Les prisonniers sont torturés. Les droits humains sont bafoués. Entre ces murs, l’Ukraine est dépeinte comme un État nazi. Ces établissements pénitenciers laissent des traces indélébiles sur cette population. Dimanche dernier, Donald Trump a annoncé une rencontre très prochaine avec Vladimir Poutine. Pour Maksym BoutKevitch, il ne peut pas y avoir de négociations pour la paix sans la présence de l’Ukraine.
À Kherson, le traumatisme de l’occupation russe est toujours présent. Tombée aux mains des Russes au début de la guerre, la ville est libérée par la contre-offensive ukrainienne. La population est encore très marquée par cette sombre période. Dans cette région, tout le monde est agriculteur. Ces derniers sont devenus la cible privilégiée de l’armée. Leurs entrepôts sont visés, leurs récoltes sont détruites. Même les marchés de la ville sont désormais la cible de frappes. Dans un reportage, nous suivons un couple d’agriculteurs qui nous raconte la difficulté de leur quotidien.
Dans ce contexte de tensions avec le président américain, quel avenir pour l’Ukraine ? Que peut-on attendre de cette future rencontre Trump-Poutine ?
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