Des Français qui sont en conflit (avec leurs voisins, leurs proches, un professionnel...) ont décidé de s’en remettre à Julien Courbet afin de savoir qui a tort et qui a raison dans leur différend.
Julien Courbet va réunir, en plateau et en public, les 2 parties qui s’opposent. Il va écouter les arguments des uns des autres, les confronter, envoyer un enquêteur sur place pour filmer la situation, consulter des experts… Pour, enfin, leur proposer un choix :
Soit ils arrivent enfin à se mettre d’accord et à trouver une solution négociée entre eux.
Soit c’est lui, Julien Courbet qui dira, à la lumière des éléments dévoilés, qui a tort et qui a raison dans leur conflit.
Une solution sera alors annoncée, qui pourra être inscrite dans un document officiel, un protocole d’accord, mettant ainsi définitivement fin au conflit.
Alors, dans ces affaires où personne n’est d’accord : qui a tort, qui a raison ?
Les cas qui seront traités dans ce deuxième numéro numéro
Frédéric contre Daniel • Sur le chemin de la guerre
Depuis plusieurs années, Frédéric souhaite rénover sa grange afin d’y habiter. Mais impossible pour lui d’accéder facilement au bâtiment, car le chemin qui y mène est bloqué par des monceaux d’objets hétéroclites.
La personne qui accumule sur le chemin ce fatras, c’est Daniel, le voisin de Frédéric. Il refuse non seulement de retirer ses affaires… mais surtout il ne veut pas laisser Frédéric emprunter le passage. Pour Frédéric, c’est l’incompréhension : selon lui, le chemin appartient à la mairie ; il doit donc pouvoir y passer librement. Mais Daniel est sûr de lui : à son sens, ce chemin n’est pas du tout public : il lui appartient. Il a donc le droit d’en faire ce qu’il veut !
La demande de Frédéric : persuadé d’être dans son bon droit, il exige que Daniel débarrasse immédiatement le chemin de ses objets et qu’il le laisse passer.
La position de Daniel : il refuse. Il estime que ce chemin lui appartient et il veut continuer à y entreposer ses objets. Surtout, il ne veut pas que Frédéric l’emprunte, même temporairement le temps d’effectuer les travaux de sa grange.
Aurore contre Sabrina • L'amour sous contrat
Il y a 1 an et demi, suite à des difficultés personnelles, Aurore confie à Sabrina 4 de ses chiens.
Après en avoir récupéré 2 dans un premier temps, Aurore souhaite aujourd’hui reprendre ses autres 2 chiens. Pour cela, elle s’appuie sur un contrat qu’elle a, à l’époque, signé avec Sabrina et qui, selon elle, permet le retour des 2 chiens après un certain temps.
Mais Sabrina, qui dit s’être attachée aux animaux, refuse. Elle affirme que ce contrat lui permet, en réalité, de racheter les 2 chiens pour la somme de 1 000 euros, qu’elle se dit prête à payer.
La guerre entre les 2 femmes fait depuis rage, avec en toile de fond leur amour commun pour ces animaux…
La demande d’Aurore : persuadée d’être dans son bon droit, elle réclame le retour de ses 2 derniers chiens.
La position de Sabrina : elle refuse, car elle estime que le contrat qu’elles ont signé lui permet en réalité de garder les chiens, contre le paiement de la somme convenue.
Corentin et Sylvain contre Cécile et Sarah • Du mariage au carnage
Il y a quelques mois, Corentin et Sylvain ont loué la salle proposée par Céline et Sarah afin d’organiser leur fête de mariage. Après avoir versé 1 500 euros d’acompte, c’est la catastrophe : quelques semaines à peine avant la cérémonie, ils apprennent que leur mariage ne pourra pas se tenir sur place. En urgence, ils dépensent 5 000 euros en plus de leur budget pour se marier ailleurs…
Depuis, Céline et Sarah, les gérantes de la salle, refusent de rembourser au couple leur acompte. Selon elles, elles sont aussi des victimes dans cette histoire : car si elles ont dû annuler la fête au dernier moment, c’est en raison d’une décision du maire de la commune, décision qu’elles contestent…
La demande de Corentin et Sylvain : persuadés d’être dans leur bon droit, Corentin et Sylvain exigent que Céline et Sarah remboursent l’acompte de 1 500 euros immédiatement. Ils demandent aussi qu’elles les indemnisent à hauteur des 5 000 € de frais supplémentaires.
La position de Céline et Sarah : elles exigent un délai supplémentaire pour rembourser l’acompte. Et elles refusent de payer les frais supplémentaires qui, selon elles, ne sont pas de leur responsabilité.
Dans ces conflits, qui aura raison et qui aura tort ?
Et surtout, quelle solution mettra un terme à leur différend ?