"C dans l'air" lundi 21 avril 2025, spéciale Pape François, les invités reçus par Maya Lauqué sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL lundi 21 avril 2025 949
"C dans l'air" lundi 21 avril 2025, spéciale Pape François, les invités reçus par Maya Lauqué sur France 5

Ce lundi 21 avril 2025 à partir de 17:30 sur France 5, Maya Lauqué présentera un nouveau numéro de "C dans l'air". Voici les invités qui seront reçus aujourd'hui dans l'émission.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Maya Lauqué reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce lundi 21 avril 2025, Maya Lauqué recevra : Antoine-Marie Izoard, directeur de la rédaction de Famille Chrétienne.

Le pape est mort lundi matin à l'âge de 88 ans, a annoncé le Vatican dans un communiqué. La nouvelle a beaucoup fait réagir en France, notamment des personnalités politiques. Vu par les uns comme un réformateur audacieux, laxiste dans la défense de la tradition par les autres, le souverain pontife a eu à affronter les scandales de violences sexuelles dans le clergé.

La mort du pape François déclenche l'un des rituels les plus solennels et les plus minutieusement chorégraphiés de l'Église catholique.

17:45 "C dans l'air"

Maya Lauqué décryptera l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les invités / experts :

Christophe Barbier, éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur.

Isabelle de Gaulmy, productrice déléguée des Matins de France Culture.

François Mabille, chercheur au CNRS, au groupe Sociétés, Religions, Laïcité.

Isabelle Lasserre, ancienne correspondante en Russie, correspondant diplomatique pour Le Figaro.

Le thème de l'émission :

Mort du pape François : quel avenir pour l'église catholique ?

Il aura marqué l'Église par son humilité et son ouverture aux plus vulnérables. Douze ans après son arrivée au Vatican, le Pape François, de son vrai nom Mario Bergoglio, s'est éteint ce lundi matin, à l'âge de 88 ans. Premier souverain pontife non-européen, ce fils d'immigrés italiens de nationalité argentine a multiplié les déclarations en faveur de la défense des migrants, de la planète, ou encore de l’entente interreligieuse. On retiendra notamment son discours d'ouverture sur l'homosexualité : "Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ?". Surtout, le pape François s'est posé dès ses débuts comme le défenseur des plus pauvres : "Comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres !", s’exclamait-il en 2013 au Vatican. À l'annonce de son décès, les hommages de dirigeants du monde entier se sont multipliés, d'Emmanuel Macron, à Vladimir Poutine en passant par JD Vance. Le vice-président américain était d'ailleurs l'un des derniers à avoir rencontré le Pape lors d'une brève visite au Vatican dimanche : "J'ai été heureux de le voir hier, même s'il était manifestement très malade", a-t-il déclaré.

Toutes ces dernières années, le pape François a défendu l'immigration et la solidarité avec les migrants. En juillet 2013, c'est à Lampedusa, petite île italienne devenue un symbole de la crise migratoire européenne, que le chef de l'Église effectue son premier déplacement. "La culture du bien-être qui nous amène à penser à nous-mêmes nous rend insensibles aux cris des autres. Elle porte à la mondialisation de l'indifférence", dit-il en regrettant que la Méditerranée soit devenue un cimetière. Depuis Lampedusa, le pape François appelle à "construire des ponts et abattre des murs". Un message qu'il répètera sans cesse, jusqu'à sa venue à Marseille, en 2023. Entre-temps, le pape a créé un ministère chargé des questions migratoires au sein même du Vatican, et ramené une douzaine de réfugiés syriens dans son avion personnel, après un voyage dans le camp de Lesbos, en Grèce. Ces derniers mois, l'immigration est devenue un sujet de crispation avec l'administration Trump, qui a fait des immigrés son bouc-émissaire. Le dialogue avec l'extrême droite catholique européenne est aussi compliqué, le dirigeant de la Ligue italienne, Matteo Salvini, allant même jusqu'à arborer un t-shirt "Mon pape est Jean-Paul II".

Autre grand sujet contemporain, l'aide à mourir a suscité d'intenses débats entre l'Église catholique, farouchement opposée, et le sommet de l'État français. "Il y a la tentation de dissimuler derrière des mots doux la violence de ce dispositif, qui est de l'ordre de l'euthanasie ou du suicide assisté", dénonçait il y a un an l'évêque de Nanterre Mgr Matthieu Rougé. Le projet de loi sur la fin de vie, porté par l'ancien Premier ministre Gabriel Attal, a été interrompu par la dissolution de l'Assemblée en juin 2024. Les poids lourds de la majorité se divisent maintenant sur l'avenir du texte, François Bayrou souhaitant scinder le texte en deux parties, tandis que la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, demande à ce qu'il soit inscrit à l'agenda de l'hémicycle le plus rapidement possible.

Quel héritage va laisser le Pape François ? En quoi son combat en faveur des migrants a suscité des crispations avec l'extrême droite catholique ? Une loi sur la fin de vie va-t-elle aboutir en 2025 ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le lundi, 21 avril 2025 15:49
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