"C dans l'air" mardi 3 juin 2025, sommaire et invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mardi 3 juin 2025 874
"C dans l'air" mardi 3 juin 2025, sommaire et invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Caroline Roux vous donne rendez-vous sur France 5 ce mardi 3 juin 2025 à 17:30 pour un nouveau numéro du magazine “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mardi 3 juin 2025 Caroline Roux reçoit Jacques Attali, écrivain, économiste, conseiller d'État honoraire. Il publie "Philosophie de la gratitude" publié aux éditions Autrement.

"J’écris ce livre pour dire ma gratitude à tous ceux à qui je dois tant de choses : ma famille, mes amis, quelques professeurs, quelques médecins, d’innombrables invisibles, des artistes, la nature, la vie. Et aussi pour réfléchir aux circonstances dans lesquelles oser être ingrat m’ aurait permis d’avancer. J’invite chacun de mes lecteurs à effectuer cet exercice avant de commencer sa lecture". C'est ainsi que Jacques Attali début son livre.

Ancien conseiller du président François Mitterrand, il nous éclaire sur la notion de gratitude en politique, en diplomatie, en économie, et dans la vie privée, et en particulier en famille. Doit-on ressentir de la gratitude envers ses parents ? Ou de la reconnaissance ? Son conseil est le suivant : "Soyez toujours reconnaissant ; osez parfois être ingrat."

Jacques Attali nous donnera son regard sur l'actualité, et sur la notion de gratitude. Les Français font-ils preuve d'ingratitude envers leurs dirigeants comme certains hommes politiques le pensent ? L'ingratitude, c'est aussi ce que le président Trump a reproché à Volodymyr Zelensky lors de leur entrevue avortée à la Maison-Blanche.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Alain Bauer, professeur de criminologie au CNAM.

Christophe Barbier, éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur.

Nathalie Mauret, reporter politique pour le Groupe de presse régionale Ebra.

Audrey Goutard, grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société.

Arnaud de Saint-Remy (en duplex), avocat spécialiste du droit des mineurs.

Le thème du magazine : 

Casseurs : une fatalité française ?

Après la victoire du Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions face aux Italiens de l’Inter Milan, des scènes de débordements se sont multipliées en France dans la nuit du samedi 31 mai au dimanche 1er juin. Des supermarchés et d’autres magasins ont été saccagés puis pillés, des voitures ont été brûlées, du mobilier urbain dégradé… Les dégâts matériels sont très importants et le bilan humain est tragique : deux personnes sont décédées, plus de 200 autres ont été blessées. Les forces de l’ordre ont procédé à plus de 560 interpellations dans toute la France, dont près de 491 à Paris, au terme d’une nuit marquée par des incidents d’une ampleur considérable. Mais pourquoi a-t-on assisté à de telles scènes de violence ?

Depuis deux jours, la polémique monte sur la sécurité autour de l’événement et sur la réponse judiciaire apportée, alors que les premières condamnations sont tombées. Quatre hommes, âgés de 20 à 23 ans notamment, ont été jugés lundi en comparution immédiate pour des tirs de mortier ou des jets de projectiles envers les forces de l’ordre. Sans casier judiciaire et insérés socialement — étudiants ou en formation —, tous ont été condamnés à des peines allant de 2 à 8 mois de prison avec sursis. Certains d’entre eux devront également s’acquitter d’une amende et réaliser des travaux d’intérêt général ou un stage de citoyenneté.

Une décision de justice qui a fait réagir le garde des Sceaux. "À la suite des graves incidents d’ordre public et des désordres répétés de ce week-end, une partie des condamnations pour violences, notamment commises à l’encontre des forces de l’ordre et pour destructions de biens, ne sont plus à la hauteur de la violence que connaît notre pays", a réagi Gérald Darmanin sur X ce mardi 3 juin au matin, avant de proposer de "faire évoluer radicalement la loi". Selon lui, il faudrait "supprimer les aménagements de peine obligatoires", "supprimer le sursis" et "mettre en place par la loi une condamnation minimale systématique une fois la culpabilité reconnue". "Par exemple, trois mois de prison ferme (réellement exécutés) minimum pour toute agression envers un représentant de l’État, ou encore une amende très élevée pour toute destruction", a poursuivi le ministre de la Justice.

Les violences en marge de la victoire parisienne ont également enflammé les débats ce mardi à l’Assemblée nationale. Le groupe LFI a annoncé le dépôt d'une demande de commission d'enquête "sur la gestion de la sécurité publique après le match" PSG-Inter. Les Insoumis, qui comptent sur le soutien d'autres groupes pour faire prospérer cette initiative, entendent ainsi "expertiser ce fiasco dont le ministre de l'Intérieur", Bruno Retailleau, est à leurs yeux "directement responsable".

Ciblé par l'extrême droite pour son inaction, le ministre de l’Intérieur est aussi critiqué à gauche pour ses propos. En qualifiant à nouveau les fauteurs de trouble de "barbares", il s’est attiré les foudres de plusieurs élus. "Ce tweet est indigne d’un ministre de l’Intérieur républicain. Il faut refuser la violence de ceux qui voudraient gâcher la fête, mais pourquoi utiliser ce vocabulaire : “barbare”, “sauvage”, c’est-à-dire : étranger et quasi animal ?", a déploré le député NFP de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière.

Dans ce climat tendu, un autre drame a secoué l’opinion : le meurtre de Hichem Miraoui, abattu devant son domicile à Puget-sur-Argens (Var). Bruno Retailleau a qualifié les faits de "crime raciste" mais le patron des socialistes Olivier Faure juge qu’il "participe au débat public avec ceux qui, à l’extrême droite, cherchent à banaliser le racisme, à expliquer qu’il y a une forme de menace qui serait créée par nos concitoyens d’origine étrangère".

Alors, que s’est-il passé en marge de la victoire du PSG ce week-end ? Pourquoi ces scènes de violence après une grande célébration sportive ? Plus largement, pourquoi les violences à l’encontre des représentants de l’État, notamment les maires, sont-elles si nombreuses ? Enfin, que sait-on du meurtre de Hichem Miraoui, dont s’est saisi le parquet antiterroriste ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mardi, 03 juin 2025 18:02
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