17:30 L'invité de "C dans l'air"
Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce samedi 16 août 2025, Axel de Tarlé recevra Nicolas Berrod, journaliste au Parisien-Aujourd’hui en France au service futurs : santé / médecine et climat.
La vague de chaleur se poursuit ce samedi 16 août, dans une large partie du pays, jusque dans le sud de la Bretagne, avec 54 départements placés en vigilance orange par Météo-France. Un pic de chaleur particulièrement intense est attendu dans l’Aude et dans l’Hérault.
Les nuits tropicales se répètent de plus en plus, aussi bien dans le sud qu’au nord du pays, comme ces jours-ci en pleine canicule. Quand la nuit le thermomètre ne redescend pas sous 20 °C, les organismes peinent à récupérer.
Les personnes fragiles, comme les enfants, les personnes âgées ou celles souffrant de maladies chroniques, sont particulièrement exposées. À long terme, la récurrence de ces nuits chaudes peut accentuer le risque de coups de chaleur et aggraver certaines pathologies cardiovasculaires.
Alors comment s’adapter à ces nuits infernales et comment prévenir les risques pour la santé ? Quelles précautions prendre et que faire pour garder son logement frais ? Avons-nous tiré les leçons de l’épisode meurtrier de 2003 afin de mieux nous préparer ?
Nicolas Berrod nous expliquera comment faire face à la canicule et notamment comment trouver le sommeil lors des nuits tropicales.
17:45 "C dans l'air"
Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Anthony Bellanger, éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales.
Anne Toulouse, journaliste franco-américaine, ancienne correspondante de RFI en Amérique du Nord.
Elena Volochine, grand reporter à France 24, ancienne correspondante en Russie.
Lauric Henneton, spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin.
Le thème de l'émission :
Rencontre Trump/Poutine : après la rencontre, la guerre se poursuit
La Bretagne a la cote. Depuis le début des vacances d’été, les touristes affluent de toutes les régions de France, mais aussi des pays voisins. En 2024, entre avril et septembre, la région a enregistré 21,2 millions de nuitées dans ses établissements touristiques, selon l’Insee. Dix de ses villes figurent même dans le top 100 des destinations préférées des Français, d’après une étude Élabe commandée par ICI, en partenariat avec La Tribune Dimanche.
Mais derrière ce succès touristique, une autre réalité s’impose : celle du surtourisme. Sur l’île de Bréhat, par exemple, un arrêté municipal limite désormais l’accès à 4 700 visiteurs par jour, entre 8 h 30 et 14 h 30, du lundi au vendredi. Instauré en 2023, le dispositif est reconduit chaque année. Dans le sud de la France, de nombreux commerçants déplorent cet été une baisse de la fréquentation estivale. Pourtant, certains sites naturels restent saturés. Pour protéger les calanques de Marseille ou l’île de Porquerolles, des quotas ont également été instaurés. Ces mesures de régulation semblent porter leurs fruits : la satisfaction des visiteurs augmente, tandis que les plaintes des riverains diminuent. Mais leur mise en œuvre reste complexe, surtout dans des zones urbaines ouvertes et emblématiques.
C’est le cas du quartier de Montmartre, à Paris. Avant même l’arrivée du peloton du Tour de France, les rues du XVIIIᵉ arrondissement débordent de touristes. Le secteur prend parfois des allures de parc à thème. En dix ans, le nombre de meublés touristiques a explosé, au détriment des commerces de proximité. Résultat : les associations d’habitants et de commerçants, excédées, se mobilisent pour alerter les pouvoirs publics.
Autre phénomène en développement : le "No kids". Restaurants, hôtels, trains… certains établissements n’hésitent plus à réserver leurs espaces aux adultes, au prétexte d’un droit au calme et à la tranquillité. Si la tendance née en Corée du Sud reste encore marginale dans l’Hexagone, elle gagne du terrain dans les esprits. Selon un récent sondage Odoxa, plus d’un Français sur deux (54 %) soutient la création d’espaces sans enfants, un chiffre qui atteint 65 % chez les jeunes adultes. Alors où les Français ont-ils décidé de partir en vacances cet été ? Taux de départ, budget, destinations… Quelles sont les tendances ? Comment mieux répartir les flux touristiques entre les régions françaises ? Les quotas de visiteurs dans certains lieux naturels sont-ils une solution juste et efficace ? Le phénomène des espaces "No kids" vous choque-t-il ou vous semble-t-il légitime ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.