17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mardi 2 septembre 2025, Caroline Roux reçoit Pierre Gattaz, ancien patron du Medef et chef d'entreprise.
La stagnation du pouvoir d'achat va de pair avec le sentiment de déclassement. C'est de ce constat que Pierre Gattaz, ancien patron du Medef, est parti pour proposer des solutions pour relancer l'économie et augmenter le pouvoir d'achat des Français. Dans cet ouvrage, il tente de répondre à cette question : "pourquoi la France, sixième puissance économique mondiale, n'arrive-t-elle mas à rémunérer ses travailleurs ?"
Tout au long du livre, il propose des solutions concrètes pour un modèle alternatif : créer les conditions d'une croissance durable, simplifier les normes, alléger les charges et redonner de l'air aux entreprises.
Pierre Gattaz nous donnera sa vision d'une France plus attractive et productive. Il reviendra également avec nous sur la crise politique, et les conséquences d'une France sans budget, alors que la Premier ministre François Bayrou s'apprête à solliciter un vote de confiance le 8 septembre prochain.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique pour Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique.
Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter au Nouvel Obs.
Valérie Niquet, spécialiste de l’Asie à la Fondation pour la Recherche Stratégique.
Agatha Kratz, économiste, spécialiste des relations Chine-Union Européenne et Chine / États-Unis.
Alain Bauer (en duplex des États-Unis), professeur de criminologie au CNAM responsable du Pole Sécurité Défense Renseignement.
Le thème du magazine :
Xi Jinping - Poutine : ils défient l’Occident
Ce sont des images qui en disent long sur l’évolution du monde. Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi se tenant par la main, tout sourire. Le sommet de Tianjin, près de Pékin, organisé par le président chinois, vient de s’achever, avec sur la photo officielle 26 chefs d’État ou de gouvernement. Parmi eux, les dirigeants russe, biélorusse, indien, iranien, turc, et une vingtaine de leaders eurasiatiques représentant presque la moitié de la population mondiale. Des dirigeants qui ne sont pas d’accord sur tout, mais qui entendent se tenir à distance de l’Occident, et en premier lieu de l’Amérique de Donald Trump.
Un front du refus mis en scène avec un objectif : montrer, à l'heure des droits de douane américains et des tensions géostratégiques, qu'un autre modèle international est possible, avec la Chine en son centre.
Un peu plus de deux semaines après avoir été reçu en grande pompe par Donald Trump en Alaska, Vladimir Poutine est présent en Chine. Il aura des discussions avec son hôte et grand allié chinois ce mardi à Pékin, après avoir parlé du conflit en Ukraine lundi à Tianjin avec son homologue turc, et du dossier nucléaire avec son homologue iranien. Une rencontre était également à l'agenda ce jour-là avec le Premier ministre indien. Car Narendra Modi, qui est loin d’être le meilleur ami du président chinois, était aussi présent. Il s’agissait en effet de la première visite en Chine du nationaliste hindou depuis 2018.
Les deux dirigeants étaient en froid depuis l’affrontement, en 2020, de leurs soldats sur les hauteurs du Ladakh, une région himalayenne contestée, qui avait fait 20 morts du côté indien et un nombre indéterminé du côté chinois. Mais les tarifs douaniers de 50 % récemment imposés aux marchandises indiennes par le président américain ont semble-t-il convaincu le Premier ministre indien de faire baisser la tension avec Xi Jinping.
Un dirigeant chinois qui a d’ailleurs débuté son discours inaugural par une charge à peine voilée contre les États-Unis, évoquant la nécessité de s’opposer à la "mentalité de guerre froide et de confrontation de blocs, ainsi qu’aux actes d’intimidation". Au-delà du discours politique, le défilé militaire qui aura lieu mercredi sur la place Tian’anmen, en présence du leader nord-coréen, s’annonce comme une nouvelle démonstration de force. La Chine, dont la flotte dépasse aujourd’hui en nombre celle des États-Unis, entend apparaître comme un rival crédible.
Alors, pourquoi cette rencontre entre les dirigeants russe, chinois et indien est-elle si importante ? La politique de Donald Trump est-elle en train de renforcer la Chine ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.