L'histoire en quelques lignes...
La campagne anglaise à la fin du XVIIIème siècle. Les Bennet, sont ravis d'apprendre qu'un jeune homme fortuné - et célibataire - vient de s'installer dans le manoir voisin.
Désargentés, ils se font fort de marier l'une de leurs cinq filles au nouvel arrivant… Ce dernier, Charles Bingley, ne tarde pas à s'éprendre de la belle Jane, l'aînée de la famille, lors d'un bal de campagne.
Fitzwilliam Darcy, qui l'accompagne, ne souhaite pas se mêler aux Bennet, qu'il juge trop "provinciaux" à son goût. Il refuse donc l'invitation d'Elizabeth Bennet, sans savoir qu'elle a surpris ses remarques dédaigneuses...
Subtile modernisation
Pour son premier long métrage, Joe Wright s’attaque à un chef-d'œuvre de la littérature anglaise plusieurs fois adapté au cinéma et à la télévision.
Mais si le projet paraît ambitieux, les premières images de son film persuadent de se plonger à nouveau dans cette histoire d’amour universelle. Les splendides décors naturels du sud de l’Angleterre et les costumes soignés retranscrivent l’univers de Jane Austen à merveille. On y retrouve l’ironie du roman grâce au jeu séduisant de Keira Knightley, qui interprète une Elizabeth espiègle et discrètement insolente, entourée par un casting de stars (Matthew Macfadyen, Rosamund Pike, Donald Sutherland...). Ses cheveux parfois dénoués illustrent la volonté de modernisation du réalisateur, qui a également retravaillé les dialogues pour les rendre plus accessibles.
La caméra, extrêmement mobile, nous immerge au cœur de la petite noblesse provinciale du début du XIXe siècle. Travellings et virevoltes de l’objectif épousent les sentiments contradictoires qui tiraillent l’héroïne de cette délicieuse comédie romantique.



































