Présenté par Augustin Trapenard, le magazine littéraire de France 5 est le grand rendez-vous de l'actualité littéraire sous toutes ses formes : romans, essais, histoire, polars, bandes dessinées, jeunesse, etc.
Chaque mercredi soir sur France 5, Augustin Trapenard convie des auteurs d'univers différents qui font l'actualité littéraire.
Les invités de l'émission du mercredi 10 septembre 2025 :
Laurent Mauvignier pour son livre « La maison vide » (Minuit)
Laurent Mauvignier est de retour, cinq ans après « Histoires de la nuit ». Ce roman est l’histoire de la maison familiale. « Une maison peuplée de récits, où se croisent deux guerres mondiales, la vie rurale de la première moitié du vingtième siècle, mais aussi Marguerite, ma grand-mère, sa mère Marie-Ernestine, la mère de celle-ci, et tous les hommes qui ont gravité autour d’elles. Toutes et tous ont marqué la maison et ont été progressivement effacés. J’ai tenté de les ramener à la lumière pour comprendre ce qui a pu être leur histoire, et son ombre portée sur la nôtre. »
Amélie Nothomb pour son livre « Tant mieux » (Albin Michel)
Pour la première fois, après son père dans « Premier sang » et « Psychopompe », Amélie Nothomb évoque sa mère, et le lien singulier qui les unissait.
Jakuta Alikazalovic pour son livre « Au grand jamais » (Gallimard)
À la mort de sa mère, la narratrice retrace son histoire familiale mais explore surtout son lien à sa mère, avec pour toile de fond l’ex-Yougoslavie. « Au grand jamais » est un livre universel sur les non-dits familiaux, sur ce qui se transmet derrière les silences et sur les histoires qui nous aident à vivre.
Justine Levy pour son livre « Une drôle de peine » (Stock)
Dans son nouveau roman, Justine Levy raconte sa mère. C’est aussi le récit d’une enfance chaotique auprès d’une mère qui ne s’occupe pas d’elle. L’autrice enquête sur elle, tente de la comprendre pour pouvoir enfin faire la paix avec cette mère mais aussi avec elle-même.
Ramsès Kefi pour son livre « Quatre jours sans ma mère » (Philippe Rey)
Dans ce premier roman Ramsès Kefi compose une fresque intime et sociale, où le quartier ouvrier de la Caverne est à lui seul un personnage, avec ses habitants pudiques, son PMU d’antan. Ce texte est un chant d’amour aux mères qui portent le poids de leur famille, sans bruit et sans reconnaissance, aux hommes fragiles, impétueux mais débordant de tendresse, à ceux qui ont le courage d’aller chercher dans le passé les remèdes aux maux du présent.