17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce jeudi 18 septembre 2025, Caroline Roux reçoit Dominique de Villepin, ancien Premier ministre.
Emmanuel Macron a prévu d’annoncer la reconnaissance officielle de l'État de Palestine par la France devant l'Assemblée générale des Nations Unies, lundi 22 septembre. Le chef de l’Etat mise sur cet événement diplomatique de grande envergure pour donner un nouvel élan au processus de paix au Proche-Orient.
Si la décision française ne dépend d’aucune instance internationale, ni d’un mécanisme législatif particulier, comme d’un vote du Parlement, elle procède néanmoins d’un effort diplomatique plus large, conjointement mené avec l’Arabie saoudite. Un texte a été rédigé, désormais connu comme la « Déclaration de New York », et constitue une feuille de route vers un retour de la paix dans la région. Ce document prévoit « un règlement juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien, fondé sur la mise en œuvre effective de la solution à deux États ». La « Déclaration de New York » exclut également le Hamas des démarches diplomatiques et politiques, insistant sur la nécessité de désarmer le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza depuis 2006, et qui a perpétré les attaques terroristes du 7 octobre 2023 contre Israël.
À ce jour, 148 pays membres sur 193 reconnaissent l’Etat palestinien. Avec la France et le Royaume-Uni, ce sont désormais quatre des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies – l’organe exécutif de l’ONU -, qui valideront cette reconnaissance, la Chine et la Russie l’ayant fait dès la fin des années 1980.
Dominique de Villepin, ancien Premier ministre et ancien ministre français de l'Intérieur et des Affaires étrangères, donnera son analyse sur le choix de la France de reconnaître un Etat palestinien lundi prochain. Il répondra aussi aux questions sur l'actualité sociale en France, alors que des manifestations et grèves sont en cours partout en France aujourd'hui.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Christophe Barbier, éditorialiste politique, conseiller de la rédaction à Franc-Tireur.
Fanny Guinochet, éditorialiste économique à Franceinfo.
Audrey Goutard, grand reporter à France Télévisions.
Gilles Dansart, directeur de la rédaction de Mobilettre.
Le thème de l'émission :
Manifestations : ce que demandent les Français
« D'ores et déjà un succès ». Sophie Binet, la secrétaire nationale de la CGT, s'est félicité aujourd'hui de l'ampleur de la mobilisation contre les mesures budgétaires. Le niveau est en effet comparable aux manifestations contre la réforme des retraites de 2023. Plusieurs centaines de milliers de personnes étaient attendues aujourd'hui dans les rues par les autorités. Dans les cortèges, les pancartes insistent sur une vie chère et un travail qui ne paie plus. Mais c'est aussi la figure d'Emmanuel Macron qui est directement visée, avec des appels à la démission.
Plusieurs dizaines d'interpellations ont toutefois eu lieu. Les mises en garde de Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, s'étaient multipliées ces jours derniers. Les policiers mobilisés en nombre (80.000 sur tout le territoire) seraient « intraitables » en cas de casse ou de violence. Des déclarations comparées à « de l'huile sur le feu » par les oppositions de gauche et la CGT.
Pendant ce temps, le spectacle actuel donné par la politique française désole certains élus. Harold Huwart, député LIOT d'Eure-et-Loir, se dit « consterné et préoccupé » par l'obnubilation de certains partis pour 2027. Il réfléchit à quitter l'Assemblée nationale pour se consacrer aux municipales. Dubitatif sur la nomination de Lecornu, il attend de connaître sa proposition de budget avant de se prononcer sur une censure.
Dans ce contexte, les Français font entendre leur colère à travers des pétitions. Après celle contre la loi Duplomb qui, pour la première fois dans l’histoire parlementaire, fera l’objet d’un examen en commission des affaires économiques, c'est celle de Philippe de Villiers qui semble avoir du succès. Celle-ci exige un référendum sur l’immigration et revendique le million de signatures. Mais la réalité de ce chiffre pose question, le site hébergeant ce texte ne vérifie ni l’identité ni l’adresse mail des signataires.
Alors, que retenir de la mobilisation intersyndicale ? Comment expliquer le désamour de certains députés pour le Palais Bourbon ? Pourquoi les pétitions rencontrent-elles autant de succès ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.