17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mercredi 3 décembre 2025, Caroline Roux reçoit Patricia Allémonière, grand reporter, auteure ddu livre "Au Coeur du chaos", publié aux éditions Arthaud.
Aujourd'hui, le journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné depuis fin juin en Algérie après une condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme", a demandé la "clémence" de la Cour d'appel de Tizi Ouzou où il est jugé mercredi. Appelé à la barre, il a demandé "pardon", reconnaissant avoir fait "beaucoup d'erreurs journalistiques malgré (ses) bonnes intentions", selon un journaliste de l'AFP présent dans la salle d'audience. "Je réclame votre clémence pour pouvoir retrouver ma famille", a-t-il dit avec émotion. Cet après-midi, 10 ans de prison ont été requis en appel à son encontre, ce qui serait une peine supérieure à sa première condamnation.
Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes, 36 ans, a notamment dit qu'il aurait dû demander un visa de journaliste au lieu d'un visa touristique pour venir en reportage en Algérie et qu'il aurait dû être au courant que certains de ses contacts étaient reliés à une organisation classée comme terroriste en Algérie.
Patricia Allémonière, grand reporter qui connait bien l'Algérie, où elle a réalisé de nombreux reportages, analysera la situation du journaliste Christophe Gleizes, dans le contexte des relations entre la France et l'Algérie. Son sort pourrait bien influer sur une nouvelle phase dans les relations entre les deux pays, alors que la grâce accordée à l'écrivain Boualem Sansal laissait envisager un dégel, et qu'une visite en Algérie du ministre de l'Intérieur Laurent Nunez serait envisagée.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU.
Philippe Gelie, directeur adjoint de la rédaction du Figaro.
Marion Van Renterghem, grand reporter, chroniqueuse à L’Express.
Samantha de Bendern, chercheuse en relations internationales.
Le thème de l'émission :
Moscou et Kiev se sont déclarés, ce mercredi, prêts à poursuivre les pourparlers sur un plan de paix, au lendemain d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff qui n’a débouché sur aucune percée. À l’issue d’une réunion de près de cinq heures au Kremlin, Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a reconnu qu’« aucune solution de compromis [sur les territoires ukrainiens] n’a encore été choisie ». « Il reste encore beaucoup de travail », a-t-il prévenu, se contentant de qualifier la conversation d’« utile » et « constructive », au terme d’un mois d’intenses négociations.
Steve Witkoff, critiqué pour sa gestion des négociations et accusé de complaisance envers son homologue russe après la révélation d’une conversation téléphonique avec Iouri Ouchakov par l’agence Bloomberg, s’est abstenu de tout commentaire. Depuis le Kremlin, l’émissaire de la Maison-Blanche, accompagné dans sa mission de Jared Kushner, gendre du président américain, s’est rendu à l’ambassade américaine à Moscou afin de s’entretenir avec Donald Trump sur une ligne téléphonique sécurisée.
Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à « empêcher » les efforts de Washington pour mettre fin au conflit. « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a-t-il lancé en marge d'un forum économique.
De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d’utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d’affaiblir les sanctions » visant Moscou. Le président ukrainien a aussi appelé à la fin de la guerre et non « seulement à une pause » dans les combats. Sur le terrain, l’Ukraine a par ailleurs fermement démenti la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, annoncée la veille par la Russie, et a dénoncé « une manipulation » de la part du Kremlin.
En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi le plan de l’UE pour financer l’Ukraine sur deux ans et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l’Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs russes gelés en Europe, dont l’essentiel se trouve en Belgique. La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l’unanimité des États membres, se heurte pour l’heure aux réticences de certains d’entre eux et à l’opposition radicale de la Hongrie. La Commission n’a pas caché qu’elle privilégiait, dans ces conditions, le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.
Parallèlement, le Parlement européen a adopté la semaine dernière EDIP, le premier programme pour l'industrie européenne de la défense. Doté de 1,5 milliard d'euros, ce dispositif doit renforcer les capacités de l’Union européenne.
Quels sont les contours et les ambitions d’EDIP ? Les rapporteurs du projet, François-Xavier Bellamy (PPE) et Raphaël Glucksmann (S&D), nous ont accordé une interview, à retrouver aujourd’hui dans C dans l'air.
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.


































