C’est un corps en décomposition, que la gendarmerie a retrouvé ficelé dans un duvet bleu, caché au cœur d’un bois de Lyons-La-Forêt : le corps de Josiane Desteuque. Une mère de famille de 49 ans, que son nouveau compagnon a pourtant cherchée jusqu’en Espagne.
Désespéré par sa disparition soudaine, le 17 août 2009, l’homme a alerté les secours et la presse, lancé des battues... Pendant des mois. Mais ni ses recherches, ni celles de la gendarmerie n’ont permis de retrouver sa compagne vivante. Quant au corps, découvert six mois après la disparition de Josiane, il n’a pas livré la moindre empreinte digitale ou génétique qui permette de retrouver l’auteur du meurtre.
L’affaire a ainsi piétiné pendant trois ans. Jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle équipe d’enquêteurs, et la découverte d’une banale photo de vacances. L’image d’une adolescente enroulée dans un duvet bleu... La preuve qui a conduit le meurtrier de Josiane Desteuque, devant les Assises de l’Eure, 6 ans après son crime.



































