Tomer Sisley évoque la saison 2 de “Balthazar” diffusée sur TF1 à partir du 21 novembre

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mardi 29 octobre 2019 4569
Tomer Sisley évoque la saison 2 de “Balthazar” diffusée sur TF1 à partir du 21 novembre

Tomer Sisley se glisse pour la seconde fois dans la peau de “Balthazar”, ce médecin légiste charismatique et attachant qui a la particularité de «parler» avec les morts. Retour sur cette nouvelle saison avec le comédien qui est passé à la réalisation le temps d’un épisode particulièrement éprouvant. A découvrir sur TF1 dès le 21 novembre.

Vous attendiez-vous aux belles audiences de la première saison ?
Mes précédents projets, Coup de foudre à Noël et Les innocents, avaient déjà rencontré un beau succès. J’ai été mal habitué à TF1 ! Plus sérieusement, quand je travaille sur un film, je me concentre uniquement sur la manière dont je pourrais l’améliorer. Le succès est toujours très agréable mais je n’y pense pas. Mes enjeux sont artistiques.

Comment votre personnage évolue-t-il ?
A la fin de la première saison, Balthazar découvrait que l’assassin de sa femme était toujours en liberté. De son côté, Hélène, apprenant l’infidélité de son mari, venait frapper à sa porte. Cette nouvelle saison reprend donc avec un petit mystère : que s’est-il passé entre eux ? Leurs rapports vont évoluer et les deux personnages vont se rapprocher. Balthazar conserve évidemment son côté gamin et taquin qui aime faire son intéressant mais il s’ouvrira plus à elle. Un nouveau personnage féminin va également faire irruption dans sa vie : sa voisine. En parallèle, l’enquête sur le meurtre de sa femme sera à nouveau ouverte et on la suivra en fil rouge. Au cours de la saison, Balthazar va finir par se poser des questions sur sa propre santé mentale. Il s’agit quand même d’un homme qui parle avec des personnes décédées ! On rentre plus dans son intimité et on prend un peu de recul sur son rapport à la vie et à la mort. J’ai trouvé cette évolution très intéressante.

L’obligation de faire mieux

Dans quel état d’esprit vous êtes-vous glissé pour la seconde fois dans la peau de Balthazar ?
Avec plus d’appréhension parce que nous avons l’obligation de faire mieux ! Le personnage est installé mais je ne peux pas me reposer sur cette idée au risque de me répéter. Il faut surprendre les téléspectateurs et donc toujours essayer de se renouveler et de raconter autre chose. Dans cette optique, nous avons par exemple voulu avoir aussi souvent que possible des univers et des ambiances différents à chaque épisode. Au cours d’une enquête, nous partons notamment à la montagne.

Avez-vous facilement retrouvé vos marques ?
Oui, j’ai mis à peine un jour ou deux pour me sentir à nouveau totalement à l’aise dans la peau de ce personnage. Tout est réuni pour que je me sente bien : mêmes décors récurrents, mêmes partenaires de jeu. Nous avons retrouvé deux réalisateurs de la première saison et trois nouveaux sont venus… dont moi ! C’est assez agréable de changer de metteur en scène. Nous avons eu une réalisatrice sur le dernier épisode. J’étais très heureux parce qu’elle a apporté un regard féminin sur la série et les personnages. J’ai d’ailleurs trouvé ce dernier épisode extraordinaire.

Comment s’est passée votre expérience comme réalisateur ?
Je l’ai fait avec cœur et passion mais réaliser un épisode dans lequel je jouais était très compliqué. Il m’a demandé énormément de préparation en amont. Cumuler les casquettes de comédien et de réalisateur réduit de moitié le temps que l’on peut consacrer à l’un et l’autre. J’avais toujours l’impression de courir après le temps. Pour m’aider, j’avais constitué ma propre équipe, avec notamment un chef op et un premier assistant que je connaissais bien. Les scénaristes ont également essayé de me faciliter la tâche en écrivant un épisode sur mesure. Elles ont pensé mettre mon personnage en quarantaine pour que l’histoire tourne moins autour de moi mais plus sur l’équipe qui cherche à me sauver et ainsi réduire mon nombre de jours de tournage comme comédien. Sur le papier, c’était une bonne idée… mais beaucoup moins dans la pratique ! Au final, j’ai joué presque autant de jours et en plus, la narration de cette quarantaine incluait différents écrans (iPad, vidéo de surveillance…) pour permettre aux personnages de communiquer entre eux. Ça a donc multiplié le nombre de prises ! Loin de m’alléger la charge, cet épisode a été l’un des plus compliqués à tourner. J’étais totalement exténué. Mais au final, j’ai adoré être le seul responsable aux commandes et je suis très content du résultat.

Et vos retrouvailles avec Hélène de Fougerolles ?
Extrêmement bien. On se connaît parfaitement maintenant. Elle a trouvé que j’étais très différent en tant qu’acteur et réalisateur. Quand je joue la comédie, je ne suis pas du tout dans l’affect mais lorsque je réalise, je suis beaucoup plus dans la proximité et extrêmement tourné vers les autres. Visiblement, ce changement l’a un peu surprise !

Quels sont vos projets ?
La série Messiah que j’ai tourné pour Netflix sortira prochainement. C’est l’une de mes plus belles expériences professionnelles. Et je travaille actuellement pour TF1 sur un projet de série, adapté du scénario d’un film que j’ai écrit. Il s’agit d’une histoire d’amour sur fond de polar basée sur des faits réels.

Propos recueillis par Aurélie Binoist, TF1

Dernière modification le jeudi, 13 août 2020 16:08
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Publié dans Séries, Interviews
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