envoye.special-studio01Voici les sujets qui seront diffusés au cours du prochain numéro du magazine “Envoyé Spécial”, diffusé jeudi 10 novembre à 20:35 sur France 2. Gaspillage alimentaire : plongée dans nos poubelles.
Particuliers, cantines scolaires, hypermarchés… Nos poubelles débordent de produits alimentaires comestibles. Chaque Français jette en moyenne 20 kg d’aliments par an : 7 kg de nourriture encore emballée atterrissent directement à la poubelle. Les 13 kg restants se composent de restes de repas, mais aussi de fruits et légumes simplement abîmés et non consommés.

A tous les échelons de la chaîne de production, de vente et de consommation, cette pratique est généralisée, et elle atteint des sommets : un quart de la nourriture mondiale finit à la benne alors qu’elle pourrait encore être consommée.

Quel est l’impact financier et écologique de ce gaspillage ? Avec les producteurs de fruits et légumes, dans les coulisses de la grande distribution, chez les particuliers, Guillaume Barthélémy a mené l’enquête, pour comprendre pourquoi nos poubelles regorgent de nourriture. Surconsommation, exigences de plus en pointues de la grande distribution ou des clients des supermarchés… Les raisons de ce gaspillage sont nombreuses.

Existe-t-il des solutions pour moins gaspiller ? Certains ont tout misé sur l’éducation, et tentent de faire passer leur message dans les établissements scolaires. Nous avons aussi accompagné ceux qui ont fait du glanage leur mode de consommation principal, et se nourrissent des déchets trouvés dans les poubelles des boulangeries, des hypermarchés. « Faites les poubelles, pas les courses » pourrait être la devise de ceux qui se sont baptisés les déchétariens, ou déchétivores.

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La Grèce au bord de la faillite plonge toute l’Europe dans la crise. Reportage au coeur du chaos grec.

De si petites filles en fleur.
Elles ont entre 7 et 10 ans, et leur corps est déjà en train de changer. Ces enfants sont confrontées à une puberté précoce, une évolution anormale à leur âge. En France, les pédiatres s'alarment de voir de plus en plus de fillettes pré-pubères franchir la porte d'entrée de leur cabinet. Si l’âge des premières règles, environ 12 ans, n’a pas tellement changé, de plus en plus de fillettes présentent un développement mammaire et une pilosité avant 8 ans. Un dérèglement qui n’est pas sans risques pour leur santé. Nutrition, obésité, facteurs génétiques, mais aussi facteurs environnementaux expliqueraient cette entrée plus précoce dans la puberté.

Pour certains scientifiques, les substances chimiques qui envahissent notre quotidien seraient les principales responsables : des études démontrent que le Bisphénol A, les phtalates, les pesticides perturberaient notre système hormonal. Ces produits chimiques peuvent imiter, et entraver l'action des hormones naturelles. On les trouve partout : dans la nourriture, dans les cosmétiques, mais également, dans les jouets des enfants. Aux Etats-Unis, 15 % des fillettes subiraient ce développement dès 7 ans. En France, des études conduites par l'INED (Institut national des études démographiques), concluent également à une baisse régulière de l'âge de la puberté.

Comment les petites filles vivent-elles cette transformation précoce ? Quelles en sont les causes ? Quels sont les risques à long terme sur la population ? Existe-t-il des traitements efficaces ?

Sommaire sous réserve de modification en raison de l'actualité.