
Ils sont encore plus de 500 000 à se marier chaque année, à s’engager « pour le meilleur et pour le pire », à faire le serment de la fidélité « pour toujours et à jamais ».Alors que les divorces augmentent, que l’infidélité est parfois prônée comme une thérapie par les magazines féminins, enquête sur ceux qui persistent à vouloir se dire « oui » malgré tout, sur ceux qui ont fait de l’infidélité un mode de vie, ceux enfin que la passion a poussé au crime.
Présentation des reportages qui seront diffusés au cours de l'émission :
Pour le meilleur et pour le pire…
Jean-Luc et Dorothée ont 26 et 27 ans. Depuis 2 ans, ils préparent leur mariage. C’est le grand jour, un jour qu’ils souhaitent inoubliable. La fête doit être parfaite et la cérémonie irréprochable. Grièvement blessé aux jambes dans un accident de moto, Jean-Luc, a appris la valse dans le plus grand secret pour ouvrir le bal avec sa jeune épouse.
Le plus beau jour de leur vie pour Jeanine et Alexandre, c’était il y a 50 ans. Ils ont aujourd’hui 73 ans et veulent à nouveau se dire oui devant le maire et devant leurs enfants. En 50 ans, ces deux amoureux ne se sont jamais quittés plus de 3 semaines d’affilée.
Magalie a 28 ans, elle est mariée à Jonathan, le père de ses deux petites filles. Mais le jour de son mariage il n’était pas là. Il est mort dans un accident de voiture, quelques mois auparavant. Si elle a pu se marier, c’est parce qu’elle en a obtenu le droit du Président de la République.
Crimes passionnels : l’amour à mort
En pleines vacances de Noël, n’en pouvant plus, Françoise a pris un couteau et est allée chez la maîtresse de son mari pour la tuer. Depuis des mois, son mari lui avait avoué cette liaison et avait exigé d’elle qu’elle l’accepte. A quelques jours de Noël, quand il lui a annoncé qu’il partait avec sa maîtresse, la laissant seule avec ses 2 enfants, cette femme effacée de 50 ans ne l’a pas supporté. Heureusement pour elle, les coups n’ont pas été mortels. Elles témoignent toutes les deux.
Pendant plus de 4 ans, Bernard a entretenu une liaison avec Geneviève, c’était le grand amour, il voulait l’épouser. Ce qu’il ne savait pas, c’est que Geneviève était déjà mariée et mère d’un enfant. Bernard n’était pas au bout de ses surprises : en enquêtant, il lui découvre une liaison avec un troisième homme ! Trahi, délaissé, fou de jalousie, il la tue le 3 mars 2007 de 3 balles à bout portant. Un crime passionnel qui va lui coûter 20 ans de prison. Deux drames dans lesquels la passion a poussé au crime, chaque année 200 personnes tombent sous les coups d’un amoureux trahi.
Les magazines féminins nous le recommandent parfois : prendre un amant ou une maîtresse pour pimenter son couple ! L’infidélité ne serait plus un tabou ? Et l’adultère serait devenu une nouvelle tendance pour ne pas dire un marché ? Des sites Internet encouragent et proposent des rencontres clandestines et sans lendemain entre personnes mariées. Des détectives multiplient les filatures et ont fait de l’infidélité un business. D’autres proposent aux femmes ou aux hommes jaloux de tester l’infidélité de leur conjoint en utilisant des tentatrices ou tentateurs. Depuis 1975, l’adultère n’est plus un crime passible de prison et ce n’est même plus une faute depuis la réforme du divorce. Mais la société est-elle aussi libérée qu’il n’y paraît ?