L'histoire en quelques lignes...
Le 13 novembre 2015, le monde d’Antoine Leiris s’écroule : des terroristes islamistes abattent 90 personnes assistant à un concert au Bataclan, à Paris.
Hélène, son épouse, compte parmi les victimes. Le journaliste culturel se retrouve alors seul avec son fils Melvil, âgé de 3 ans.
Si l’idée d’un monde sans elle lui est insupportable, quelques jours après le drame, il adresse sur Facebook une lettre ouverte aux assassins de sa femme, qui devient virale…
Deuil national
"Vendredi soir, vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils, mais vous n’aurez pas ma haine." Dévasté par le deuil qui vient de le frapper, Antoine Leiris trouve pourtant la force d’écrire cet admirable mouvement de l’âme. La haine est intime et il ne compte pas en laisser une miette aux assaillants de Daech, dont l’un des buts visait, précisément, à provoquer au sein de la société française une réaction épidermique destructrice. Ses mots sont partagés et entendus dans le monde entier ; Le Monde publie le texte en première page.
Adaptant le récit éponyme et autobiographique publié en 2016 par Antoine Leiris, Kilian Riedhof narre, avec émotion, les treize jours qui suivent la mort d’Hélène, interprétée par Camélia Jordana. Désormais seul avec son petit garçon, Antoine, sous les traits de Pierre Deladonchamps, doit réapprendre à vivre. Une tâche d’autant plus difficile qu’il se retrouve, malgré lui, tête de proue du deuil d’une nation tout entière…