L'histoire en quelques lignes...
Élagueur dans les jardins de Paris, entre autres petits boulots, David, 24 ans, est d’autant plus proche de sa sœur aînée, Sandrine, qu’ils n’ont plus revu leur mère anglaise depuis l’enfance, après qu’elle les eut quittés, eux et leur père, pour une autre vie.
Professeure, Sandrine élève seule sa fille, Amanda, 7 ans. Jusqu’à ce jour d’été où la jeune femme est fauchée dans un attentat.
Anéanti, David doit prendre en charge l’enfant, et se confronter au dilemme de devenir, ou non, son tuteur.
Flux de la vie
Baigné par la lumière de l’été, ce beau mélo de Mikhaël Hers suit avec délicatesse deux âmes orphelines qui, doucement, s’apprivoisent. Jusque-là baby-sitter désinvolte de sa nièce, pour rendre service à sa sœur, le jeune homme est écrasé par le poids de la mission qui lui incombe et à laquelle il résiste d’abord comme à un mauvais coup du sort. Mais cet adolescent tardif en état de sidération est mu par la nécessité d’agir et entraîné dans le flux de la vie par l’enfant, dont l’innocence lui insuffle une énergie et une légèreté nouvelles.
Arrimés l’un à l’autre, ces deux-là cheminent et grandissent, destins parallèles dans les rues de Paris, à pied ou à vélo. Car le grand brun qui s’éveille à la paternité (Vincent Lacoste, encore une fois épatant de justesse) et la petite blonde aux yeux limpides en quête obstinée d’amour (bouleversante Isaure Multrier) se reconnaissent, unis dans un deuil qu’ils partagent en secret et complices d’une famille qu’il leur reste à inventer.



































