Virginie Guilhaume et Bruno Guillon nous parlent des 31èmes “Victoires de la Musique” sur France 2

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mercredi 20 janvier 2016 6183
Virginie Guilhaume et Bruno Guillon nous parlent des 31èmes “Victoires de la Musique” sur France 2

Virginie Guilhaume et Bruno Guillon sont les maîtres de cérémonie de cette 31ème édition des “Victoires de la Musique”, diffusée en direct du Zénith de Paris vendredi 12 février à 20:55 sur France 2. Fidèles aux Victoires et habitués à travailler ensemble, ces férus de musique mettent leur complicité au service de leur duo pour animer le plus grand concert de l’année ! Entretien à deux voix.

Que nous réservent ces 31es Victoires ?

V. G. : Cette année, un nouveau trophée va être édité. Fabriqué par la Maison Daum, il est tout en cristal et en forme de V. Il symbolise ce renouveau que, je pense, nous avons commencé à insuffler l’année dernière avec une scénographie et un décor inédits, et surtout en privilégiant une ambiance de concert. Les Victoires sont un grand live, à la fois très populaire et pointu, où se retrouvent les gens du métier et le public.

B. G. : De mon côté, j’ai le plaisir et la chance de présenter la cérémonie aux côtés de Virginie, dans une vraie coanimation. Il y a deux ans, c’était différent. Virginie était la maîtresse de cérémonie sur scène, et je présentais des pastilles avec les artistes depuis les coulisses. Comme l’année dernière, le plateau sera assez démesuré, à l’image de ceux des cérémonies anglo-saxonnes telles que les Brit ou les Grammy Awards. Un monumental écran surplombera la scène, permettant de changer de décor à chaque chanson grâce au mapping (projection en 3D).

Comment allez-vous vous répartir les rôles ?

V. G. : On ne se quitte plus avec Bruno depuis la pièce de théâtre, L’Hôtel du libre échange, diffusée en décembre sur France 2 ! J’ai énormément de plaisir à le retrouver dans cette configuration de duo. On ne sera peut-être pas tout le temps ensemble sur scène. Nous allons nous répartir les présentations d’artistes, leurs petites interviews, lui avec sa patte, moi avec la mienne. L’idée du duo, c’est de créer de l’énergie, de la réciprocité, et puis, surtout du dynamisme dans cette soirée.

B. G. : L’an passé, Virginie avait animé seule, avec brio et talent, quatre heures de direct. La scène étant gigantesque, à mon avis, elle a dû marcher à peu près 47 kilomètres ! Je serai donc là, cette année, pour partager les pas ! Entre Virginie et moi, il y a beaucoup de connivence. Au-delà du fait qu’on se connaît bien, on s’apprécie beaucoup. Pour une coanimation, c’est important. Virginie est quelqu’un pour qui j’ai, à la fois, beaucoup de respect, d’admiration et une profonde amitié. Je pense que notre complicité se verra à l’antenne. Ce binôme va nous permettre d’occuper tout l’espace et d’apporter encore plus de fluidité dans les enchaînements de plateaux d’artistes.

Comment vous préparez-vous ?

V. G. : Pour l’écriture des textes, je voudrais qu’on soit dans la même veine que l’année dernière.

B. G. : Autant nous ferons appel à l’improvisation pour gérer les aléas du direct, autant nous écrirons les textes ensemble sur les présentations et mini-interviews des artistes. Ce sera un nouvel exercice pour moi puisque, la dernière fois, j’étais en coulisses. Se retrouver devant un public constitué de milliers de personnes et le tenir dans une certaine énergie tout au long de la soirée est un sacré défi !

Qu’est-ce qui vous attire dans cet exercice de direct ?

V. G. : C’est la quatrième année que je présente les Victoires. C’est l’un des plus grands shows musicaux de l’année. Je suis une fan de musique sans être une spécialiste, je pense donc être un bon lien entre les spectateurs et le public avisé du monde de la musique. Ce qui me plaît, c’est l’idée de faire le lien entre l’un et l’autre.

B. G. : Je suis un féru de direct ! Je le pratique tous les matins, sur Fun Radio, durant 3h30. J’aime travailler sans filet, et quand on a la chance de se voir proposer de prendre part à un si grand live à la télévision, c’est difficile de résister. L’idée de travailler avec Virginie est vraiment une raison qui m’a également motivé à accepter. On travaille en confiance.

Que représentent les Victoires pour les fans de musique que vous êtes ?

V. G. : Une cérémonie fantastique qui nous rappelle la chance que l’on a d’avoir des artistes aussi talentueux et éclectiques en France. C’est un bon cocorico, en fait ! Et puis, c’est une soirée unique qui donne carte blanche aux artistes nommés pour se produire sur la scène du Zénith. J’espère, par exemple, que la performance époustouflante de Stromae, l’an dernier, va faire des émules chez les artistes nommés cette année, afin qu’ils nous proposent de vraies prestations scéniques.

B. G. : C’est une institution, une cérémonie que je regardais quand j’étais petit. C’est aussi l’occasion de vulgariser à la télévision une musique qui n’a pas forcément de fenêtre ouverte sur tous les médias. C’est grâce aux Victoires de la musique, ces deux dernières années, que j’ai découvert Ibrahim Maalouf, La Femme, Christine & The Queens. Très peu de radios les diffusaient, et les Victoires ont été un moteur pour la suite de leur carrière.

Propos recueillis par Sylvie Tournier, France 2

Dernière modification le mercredi, 20 janvier 2016 14:47
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Publié dans Divertissements
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