“Sale temps pour la planète” : « Pas-de-Calais, des hauts et des bas », mercredi 12 août sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL lundi 10 août 2020 2440
“Sale temps pour la planète” : « Pas-de-Calais, des hauts et des bas », mercredi 12 août sur France 5

A découvrir ce mercredi 12 août à 20:50 sur France 5, un inédit de la collection documentaire “Sale temps pour la planète” consacré cette semaine au Pas-de-Calais.

20:50 Pas-de-Calais, des hauts et des bas (inédit)

Face aux côtes anglaises, la côte d’Opale s’étire sur plus de 100km pour nous offrir des paysages aux mille contrastes, étrangement peu connus des touristes de l’hexagone. Au coeur des baies sableuses ou entre des falaises rocheuses, quelques villages et stations balnéaires accueillent des visiteurs anglais, belges ou encore néerlandais.

Mais une fois l’hiver venu et les touristes repartis, ces petites communes font face à la mer et ses déferlantes de plus en plus violentes. Les digues souffrent jusqu’à rompre comme à Wimereux ou Ambleteuse après le passage de la tempête Eleanor en janvier 2018 puis en 2020 par une série de 4 tempêtes consécutives. Face à ces coups de boutoir, le trait de côte recule. Déjà plus de 250 mètres gagnés par la mer dans la baie de Wissant ou en baie d’Authie, en un peu plus d’un demi-siècle ! Et le phénomène s’accélère. Les collectivités locales tentent de réagir, le plus souvent dans l’urgence mais toutes ne disposent pas des mêmes moyens pour se protéger. Un problème qui risque de s’accentuer encore, quand on sait qu’avec le réchauffement climatique, le Pas-de-Calais pourrait devenir un nouvel eldorado pour tous ceux qui délaisseront la côte méditerranéenne, trop chaude.

A l’intérieur des terres, dans le polder de Flandre maritime, l’eau provoque aussi de nombreux dégâts. Les wateringues, le système d’évacuation des eaux pluviales est de plus en plus sous-dimensionné. Et avec le climat qui devient fou, la situation risque bien de se dégrader encore. En première ligne, les agriculteurs, qui se retrouvent, de plus en plus, avec des champs inondés durant plusieurs mois l’hiver. Et ce n’est pas le seul fléau qui s’abat sur un département qui, en temps normal, profite du climat pour être le grenier à blé de la région des Hauts-de-France.

Qui aurait pu imaginer des périodes caniculaires dans le Nord ? Pas les “Chtis” qui sont les premiers surpris de voir des étés avec des sécheresses aussi violentes. Un manque d’eau qui ne profite pas là non plus aux terres agricoles, mais pas seulement. Les canicules et les pluies anormales de septembre ont des conséquences, encore méconnues, sur des milliers de maisons qui se fissurent. A Leforest, une famille a même été expulsée de son domicile en octobre 2019 car sa maison menaçait de s’effondrer. Aujourd’hui en France, ce sont 4,5 millions de maisons qui sont soumises à ce risque.

21:45 Îles du Ponant, sentinelles du climat (best of)

Depuis des millénaires, les îles du Ponant, défient les éléments déchaînés de l’océan Atlantique. A chaque assaut de la mer, se forgent des paysages ciselés, bruts. Au large de la Bretagne, les îles de Sein et d’Ouessant ont su préserver cette beauté authentique. Un atout de taille pour attirer des touristes, qui multiplient par 10 le nombre d’habitants en été. Mais en hiver, la nature est plus hostile, les tempêtes cognent et rares sont ceux qui bravent le danger.

Artistes peintres, photographes, chasseurs de tempêtes, d’irréductibles îliens sont en première ligne pour constater les bouleversements du climat. Comme durant l’hiver 2013-2014, où plus d’une trentaine de tempêtes n’ont laissé aucun répit à Sein et Ouessant. Plus au sud, les îles de Ré et Noirmoutier pensent encore les plaies de la tempête Xynthia de février 2010. Sur ces territoires où la pression foncière s’accentue année après année, les enjeux humains et financiers sont colossaux. Xynthia, a marqué une prise de conscience sur la nécessité de protéger les populations qui vivent sur ces territoires abandonnés aux colères de la mer. Mais comment ? Construction et renforcement de digues, relocalisation des populations, les débats sont vifs et le changement climatique maintient ces tensions. Car pour certains, ce sont des maisons habitées à peine de 2 mois dans l’année que l’on protège, coûte que coûte.

Postes avancés de la nature qui se déchaîne, les îles du Ponant veulent aussi montrer l’exemple en mettant à profit cet environnement si particulier. En transformant les vents violents, les puissants courants marins et le soleil en énergie renouvelable, les îles du Ponant pourraient devenir demain les fers de lance de la révolution verte.

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Publié dans Documentaires
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