“Non élucidé” : la saison 3 arrive jeudi 4 février sur RMC Story avec de nouvelles affaires

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL samedi 30 janvier 2021 4751
“Non élucidé” : la saison 3 arrive jeudi 4 février sur RMC Story avec de nouvelles affaires

Jeudi 4 février, RMC Story débutera la 4ème saison de la série documentaire “Non élucidé” avec Arnaud Poivre d’Arvor, Jean-Marc Bloch et Negar Haeri.

Chaque année, 1 000 homicides sont commis en France. Dans 80% des cas, l’auteur est appréhendé. Mais 200 meurtres restent non élucidés...

En sommeil ou classés sans suite, ces dossiers tombent souvent dans l'oubli, laissant les familles des victimes sans réponse à leur douleur.

“Non élucidé” est une collection de documentaires incarnée par Arnaud Poivre d’Arvor associé à un grand enquêteur criminel, Jean-Marc Bloch, qui se propose de revenir sur des enquêtes (homicides ou disparitions) dans l'impasse et Negar Haeri, avocate pénaliste.

En étroite collaboration avec les principaux acteurs des affaires (services de police ou de gendarmerie, magistrats, avocats, familles des victimes, journalistes fait-diversiers…), “Non élucidé” offre, pour cette troisième saison inédite, une relecture des dossiers, explore toutes les pistes et appelle à de nouveaux témoignages.

Rencontre avec l'équipe de l'émission

Comment avez-vous sélectionné les enquêtes de non elucidé pour cette troisième saison ?

Arnaud Poivre d’Arvor : C’est un travail de longue haleine quel’on fait avec notre rédactrice en chef, Marion Garnier. Ce sont des affaires qui nous sont suggérées par les avocats, par les familles de victimes mais aussi des affaires sélectionnées par nos équipes.

Negar Haeri : Les enquêtes sélectionnées doivent aussi permettre de diversifier les angles juridiques en fontion des affaires. L’idée est de pouvoir s’appuyer aussi sur des définitions juridiques pour pouvoir, dans chaque affaire, apporter un aspect didactique aux téléspectateurs.

Pourquoi une enquête est-elle classée « non élucidée » ?

APA : Les enquêteurs, au fil du temps, ne parviennent pas à faire éclater la vérité. Elle n’est pas classée non élucidée, elle le devient.

NH : Cela peut être parce que l’état de la police scientifique et technique n’était pas suffisamment performante à l’époque de la commission des faits. Aujourd’hui, les prouesses techniques permettent d’approfondir les enquêtes et de mettre en lumière
des indices. Cela a été le cas pour l’affaire Christelle Blétry.

Jean-Marc Bloch : Une affaire n’est jamais définitivement non élucidée sauf si elle a atteint la prescription. Dans les affaires que nous avons traitées, certaines ont été élucidées à la suite de la diffusion de l’épisode, ce dont nous sommes très fiers !

Pourquoi avoir pris ce parti de ne traiter que de ces affaires en particulier ?

APA : Nous avons fait ce choix car nous avons pensé aux familles des victimes qui sont sans réponse. Elles sont dans une attente insupportable afin de savoir ce qui est arrivé à leur proche.

JMB : Ça me touche énormément de participer à cette émission, car, quand on est policier, ce que l’on garde en mémoire après notre départ à la retraite ce sont les affaires non élucidées. « Avoir des clous dans le coeur » comme on appelle cela.

Quelle est pour vous l’affaire non élucidée la plus emblématique ?

APA : C’est bien évidemment l’affaire Grégory Villemin qui a défrayé la chronique depuis les années 80 jusqu’à aujourd’hui. Elle a marqué des générations.

JMB : Une autre affaire qui m’a beaucoup marqué c’est l’affaire du Grêlé.

NH : Pour moi c’est l’affaire d’Elodie Kulik qui est cette fille d’une vingtaine d’années qui a été assassinée dans des conditions atroces.

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