“Ils font bouger les lignes” « Sexisme : ils cassent les codes », mardi 6 avril sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL dimanche 4 avril 2021 2927
“Ils font bouger les lignes” « Sexisme : ils cassent les codes », mardi 6 avril sur France 5

Pour ce nouveau volet de la collection documentaire “Ils font bouger les lignes” à découvrir mardi 6 avril à 20:50 sur France 5, Olivier Delacroix interroge des femmes et des hommes qui, avec force et détermination, éveillent les consciences et bousculent l’ordre établi.

Si notre société évolue, dans ses codes et ses repères, c’est souvent grâce aux combats de ceux qui ont eu le courage de les remettre en question.

A travers les récits de leurs vies et de leurs expériences, des hommes et des femmes nous racontent le cheminement qui leur a fait explorer les nouveaux territoires de notre société. Auprès de ces éclaireurs, Olivier Delacroix est le témoin de batailles qui peuvent tous nous concerner.

Parce qu’ils ont su échapper aux normes ou renverser des situations dans lesquelles ils étaient enfermés, ces femmes et ces hommes nous invitent à réfléchir, à s’interroger sur la société dans laquelle nous évoluons.

En refusant de capituler, en refusant l’inertie, ils ouvrent les portes du monde de demain et nous emmènent dans leur sillage. Conscients que rien n’est gagné d’avance, ils font bouger les lignes pour eux, pour nous tous.

Sexisme : ils cassent les codes

Dans notre société, les stéréotypes sexistes ont la vie dure. Ancrés dans les mentalités depuis des siècles, ils renforcent les inégalités entre les femmes et les hommes, favorisent les discriminations. Parmi les clichés les plus courants, la grâce et la douceur associées aux filles, la force et la puissance aux garçons. Les préjugés enferment chacun dans des cases et conduisent aux inégalités salariales, au plafond de verre. Leur omniprésence maintient le patriarcat et la domination masculine.

Olivier Delacroix accompagne dans ce film des femmes et des hommes qui ont échappé au carcan sexiste et trouvé leur voie dans un domaine où personne ne les attendait. Parce qu’ils ont suivi leur passion et leurs objectifs sans se soucier des préjugés liés à leur genre, ils prouvent que l’on peut choisir et ne pas subir.

Sofia baigne dans le monde de la boxe depuis son enfance. Son père, entraîneur, lui a appris à se défendre sur un ring. Pourtant, quand Sofia prend son envol à 20 ans pour devenir boxeuse professionnelle, elle se heurte aux discriminations. Aucune salle ne veut l’intégrer et quand enfin elle trouve un club, elle doit s’entraîner après les hommes. Après des mois d’acharnement, Sofia prouve à tous qu’elle a sa place. Elle intègre l’équipe de France féminine de boxe et entraîne en parallèle des enfants. Une manière pour elle de les sensibiliser dès le plus jeune âge à la mixité dans le sport.

Depuis qu’elle est en politique, Sophie doit lutter contre les constantes remarques machistes. Impossible d’être écoutée et respectée par ses confrères lorsqu’elle prend la parole dans les meetings ou à l’Assemblée nationale. Pour trouver sa place, la députée a travaillé deux fois plus que les autres et a appris à cacher sa féminité. Face à cette injustice, elle a créé en 2009 "Femmes au centre" pour briser le plafond de verre. Une association qui lutte pour les droits des femmes et contribue à leur intégration dans la vie politique.

Peterson a lui aussi été victime de cette représentation genrée dans le sport. A 8 ans, il découvre la gymnastique rythmique et très vite, il excelle dans le maniement du ruban. Pourtant, le jeune homme a beau être un athlète de haut niveau, il n’a pas les mêmes droits que les femmes dans sa discipline. En effet, la gymnastique rythmique ne propose pas, en France, de compétition masculine et c’est l’une des seules disciplines olympiques uniquement réservées aux femmes. Peterson doit donc faire face à des railleries quotidiennes et l’impossibilité de concourir à l’international pour son sport.

Deborah a repris, il y a 4 ans, l’entreprise familiale créée par son père 45 ans plus tôt. Un défi pour cette jeune femme de 34 ans qui a dû s’imposer dans un milieu très masculin. Si aujourd’hui Déborah assume ce statut de cheffe d’entreprise, elle a eu beaucoup de mal à se sentir légitime dans ce rôle. Elle fait désormais partie du réseau "Femmes et challenge" et encourage l’entrepreneuriat féminin.

Dernière modification le dimanche, 04 avril 2021 11:50
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Publié dans Documentaires
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