Jeunes et connectées, les sœurs de l’abbaye de Boulaur vivent de leur foi et de leur production agricole.
Afin de préserver leur autonomie, elles se lancent dans la construction d’une nouvelle grange dont elles vont devoir superviser le chantier.
Note d'intention du réalisateur
À travers ce film, j’ai voulu faire le portrait de femmes vivant en communauté. C’est bien la question de la féminité et du groupe social qui m’intéressait, et ce chantier venant bouleverser leur quotidien allait m’offrir des situations mettant en lumière l’essence de leur communauté.
Tout au long des saisons, j'ai tenté de capter leur humour et leur joyeuse spiritualité à travers le suivi de ce chantier. M’inspirant de Tati et d’Elia Suleiman, j’ai voulu représenter des situations cocasses qui, par leur caractère incongru, en disent beaucoup sur la société dans laquelle nous vivons.
Enfin, le décor époustouflant de l’abbaye m’a permis de convoquer tout un imaginaire cinématographique afin de réaliser un western comique gersois.