L'Autoroute du soleil est un axe emblématique de l'Hexagone. Dans l'imaginaire des Français, l'A7 peut-être à la fois synonyme de vacances mais aussi d'enfer routier. Au quotidien, c'est une moyenne de 75.000 véhicules qui l'emprunte mais en été, elle peut voir sa fréquentation frôler les 200.000 véhicules/ jour avec l'arrivée des vacanciers.
Comment dès lors faire circuler tous ces usagers en leur assurant sécurité et fluidité ? Pour relever ce défi, de nombreux professionnels veillent sur l'A7 : les ouvriers des chantiers et leurs maîtres d'oeuvre entretiennent une infrastructure soumise à rude épreuve.
Les superviseurs scrutent le trafic en temps réel pour anticiper et tenter d'éviter les bouchons. Les dépanneurs et les patrouilleurs interviennent au plus près de usagers pour les sauver de situations parfois dangereuses.
Tous ont en tête l'impératif du roule-toujours : l'A7 ne doit jamais être coupée.
Déjà au début des années 2000, lorsque le super chantier du TGV Méditerranée croisait l'A7, il devait s'adapter et se faire autoroute roulante.
Aujourd'hui encore, sur les chantiers, on rivalise d'ingéniosité pour impacter le moins possible le trafic : bascules de circulation, travail de nuit, utilisation de centrale d'enrobage mobiles. Et quand il faut couper l'autoroute, cela n'excède pas quelques heures. Les équipes sont alors capables d'installer un pont de 454 tonnes en une nuit...
Du côté des gestionnaires de l'autoroute, on mise plus que jamais sur les nouvelles technologies, les fameux datas des smartphones et autres GPS. Les patrouilleurs sont aussi plus connectés que jamais pour faire remonter au plus vite les informations du terrain.
Entre génie civil XXL et dernières évolutions de l'ingénierie de la circulation, l'A7 nous dévoile ses secrets le temps d'un été.
