Octobre 1939 : deux savants, Leo Szilard et Albert Einstein, préviennent le président Roosevelt que des bombes d’un type nouveau pourraient être conçues. Une nouvelle inquiétante, car l’Allemagne s’est elle aussi lancée dans un programme nucléaire.
Une course à l’atome s’engage. Mais si le Reich ne croit guère à cette physique juive, les États-Unis allouent au projet Manhattan des moyens considérables. Grace aux efforts conjugués de Leslie Groves et Robert Oppenheimer, la bombe est prête en juillet 1945.
Le 6 août et le 9 août 1945, deux bombes (Little boy et Fat Man) sont larguées sur Hiroshima puis Nagasaki. En quelques secondes, 80 000 personnes puis 40 000 périssent dans la fournaise atomique. Conjugués à l’offensive lancée par l’Armée rouge en Mandchourie, elles obligent le Japon à capituler.
Mais l’URSS accède également au secret nucléaire en 1949. La guerre froide instaure alors un équilibre de la terreur. Il semble aujourd’hui rompu.
Des pays, sans cesse plus nombreux, se sont dotés de l’arme absolue. Au risque d’engager le monde vers un point de non-retour.
Un documentaire inédit écrit par David Korn-Brzoza et Olivier Wieviorka, raconté par Vincent Lindon.