La Journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer, le 21 septembre, interpelle toutes les générations sur l’urgence de faire progresser la recherche contre cette pathologie qui atteint environ 900 000 patients en France et concerne plus de 3 millions de personnes, en incluant les aidants.
Que se passe-t-il lorsque notre mémoire, la base de notre identité, se dérobe à un âge où l’on devrait être encore en pleine effervescence ?
Ce film propose une immersion au cœur de la maladie d’Alzheimer, dans ce qu’elle a de plus intime et de plus inattendu : celle de patients jeunes, Carole, Laurence et Christophe, à peine entrés dans la maladie, pour qui tout bascule soudainement.
À travers les parcours poignants de Carole, 56 ans, Laurence, 55 ans, et Christophe, 62 ans, et en suivant de près leur quotidien, leurs émotions et les premières secousses de ce bouleversement, ce film dévoile la brutalité de cette atteinte neurologique. Il nous confronte à la fragilité insoupçonnée de notre cerveau, ce centre de notre identité, tout en rendant hommage à la dignité et la vulnérabilité de ceux qui apprennent à vivre autrement.
Ce sont eux, avec leurs mots, leurs silences, leurs obsessions mais aussi leurs rires, qui nous parlent de ce qu’ils vivent, de ce qui les perturbe, de leurs angoisses, mais aussi de leurs forces pour affronter le futur sans finir dans une maison de retraite, coupé des leurs. Leur jeune âge pose aussi la question du couple qui tente de résister, des enfants qui doivent s’occuper de leurs parents ou des parents âgés qui deviennent les aidants de leurs enfants, comme un monde à l’envers.
Plongée dans une maladie mystérieuse, qui n’épargne ni dans le temps ni dans l'intensité de l'épreuve. Un film poignant, sensible, sans misérabilisme, qui parle aussi de résilience et d’amour.