“The Voice Kids” : Jenifer, Patrick Fiori, Soprano & Amel Bent nous parlent de la saison 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL dimanche 23 septembre 2018 15415
“The Voice Kids” : Jenifer, Patrick Fiori, Soprano & Amel Bent nous parlent de la saison 5

Un vent de nouveauté souffle sur la cinquième édition de “The Voice Kids” ! Les coachs sont désormais 4 puisque Jenifer et Patrick Fiori sont rejoints par Amel Bent et Soprano dans les mythiques fauteuils rouges. Chacun apportera sa patte, sa couleur musicale, son expérience… Nouvelle règle ensuite, tirée de la version adulte, celle du « talent sauvé » en demi-finale, promesse de beaux moments de suspense. Enfin, la diversité musicale au cœur du casting : de la variété française au hip-hop, en passant par le métal ou la chanson humoristique… Tous les styles et tous les talents pour une émotion encore plus intense.

Nouvelle saison, nouveaux challenges à quatre. Quelles sont vos premières impressions ?

Jenifer : Quand j’ai appris l’arrivée d’Amel Bent et de Soprano aux côtés de Patrick que j’aime profondément, j’étais ravie. Je retrouve des amis, mais ce sont surtout de nouvelles énergies et j’adore ça !
Patrick Fiori : La force de ce programme repose sur l’équipe qui l’anime. On ne s’entend pas avec tout le monde dans la vie et c’est une grande chance d’avoir à mes côtés des amis comme Soprano et mes deux princesses rock’n’roll. Ensemble aux Enfoirés depuis plusieurs années, on se connaît bien. Il y a de la bienveillance entre nous. On sait pourquoi on est sur les fauteuils rouges.
Amel Bent : Sortir de la maternité et laisser son bébé de cinq jours pour ce programme, je l’ai fait parce que c’était eux. Je savais que ce serait une parenthèse précieuse dans ma vie.
Soprano : J’admire le courage de ces enfants qui, malgré leur jeune âge, veulent montrer de quoi ils sont capables, cela m’impressionne.

Soprano, vous êtes le premier rappeur à rejoindre « The Voice Kids »…

S. : Actuellement, la musique urbaine est omniprésente, les jeunes n’écoutent que ça. Le fait que la musique urbaine soit représentée confirme qu’elle fait partie intégrante du répertoire français. De nombreux jeunes me disent : «Te voir sur ce fauteuil me donne l’espoir de pouvoir continuer à faire ma musique sans avoir à faire de concessions». C’est un beau message, non seulement pour les générations d’adultes ayant grandi avec les groupes IAM ou NTM, mais aussi pour les jeunes d’aujourd’hui.

Amel Bent, Soprano, appréhendiez-vous de coacher des enfants ?

S. : Au contraire, on n’attendait que ça ! Nous étions curieux de les entendre chanter et de savoir qui ils allaient choisir. Parfois, c’était une claque ! Avec Amel, c’est plus l’appréhension de dire «non» que de coacher qui nous stressait.
A. B. : Ils ont tous déjà un certain niveau, mais restent des enfants. Il fallait surtout les mettre en confiance, canaliser les énergies et les émotions. Jenifer m’a dit : «Reste toi-même. Ça ne se prépare pas. C’est de l’instinct».

Est-ce facile de dire «non» à un enfant ?

J. : En tant que coach, nous voulons avant tout leur épanouissement ! Dire «non» à un enfant n’est jamais agréable, mais on les accompagne dans la positivité, à travers cette expérience hors norme.
P. F. : On leur dit avec le plus de bienveillance possible, tout en dispensant des conseils utiles et constructifs. Il ne faut pas oublier que même à cet âge-là, ils repartent avec un certain bagage.
A. B. : Je me suis appuyée sur mon expérience. J’ai quitté tellement de castings en larmes car on m’avait dit des choses atroces. Pour dire «non» à un enfant, il faut bien choisir ses mots. Cette parenthèse est un tremplin dans leur vie.
S. : L’exemple d’Amel nous a aidés pour dire «non» : elle n’a jamais gagné un casting… et ça ne l’a pas empêchée de faire carrière ! Voir que nous avons aussi eu des doutes donne aux enfants une grande force. Cela les détendait et les mettait en confiance.

Qu’est-ce qui vous a impressionné, touché le plus chez ces enfants ?

J. : Je suis touchée par leur honnêteté et leur positivité à l’état pur. Ça fait du bien.
A. B. : Certaines prestations me laissaient sans voix. La charge émotionnelle est réelle. Rien n’est simulé.
P. F. : On se retient de pleurer mais quand un enfant décide de te toucher au cœur, il ne te loupe pas. Même Soprano a pleuré !
S. : Je suis un rappeur, ne dites pas que j’ai pleuré ! C’est vrai qu’il y a eu des moments très émouvants. Quand de belles paroles sont chantées par des enfants, c’est d’autant plus fort.

Que diriez-vous les uns des autres ?

Jenifer d’Amel Bent : On l’a choisie pour son franc-parler, car nous ne sommes pas dans le calcul avec les enfants. Ce n’est pas un hasard si elle fait partie de l’équipe des coachs.
Amel Bent de Patrick Fiori : Patrick décèle une forme de poésie dans les détails. On sent son expérience de professionnel. Parfois, nous ne nous retournions pas mais lui, si. Et au débrief, il avait perçu tellement de choses qu’on regrettait de ne pas l’avoir suivi. Quand il se mettait à parler, nous étions médusés. C’est un poète. J’ai apprécié ces moments.
Soprano de Patrick Fiori : J’ai un souvenir précis où aucun d’entre nous ne s’était retourné sur une petite fille, sauf Patrick ! Il a une perception unique. Et il ne s’était pas trompé : à chaque prime, elle s’améliorait.

Amel, Soprano, avez-vous bataillé pour les mêmes talents ? Eu les mêmes coups de cœur ?

S. : On a des influences communes, un peu soul. Souvent, on appuyait au même moment, sur la même note du chanteur. Et quand leur choix allait vers moi plutôt qu’Amel, elle se décomposait ! Ça se toisait pas mal en coulisses…
A. B. : C’est vrai que Soprano avait souvent les mêmes coups de cœur que moi ! Heureusement, la nouvelle règle du talent sauvé a permis des retournements de situation. Quand un coach sauve un talent sur trois, les autres peuvent choisir l’un des deux autres.

Quelle est la bonne chanson pour un enfant lors des auditions à l’aveugle ?

S. : Certains choisissent mal leur premier titre et ne nous laissent pas la possibilité de voir au-delà. De notre point de vue, ce qui compte vraiment, c’est la façon dont chaque enfant s’approprie le registre choisi et le timbre de voix. Il ne faut pas croire que seule la voix compte. C’est la transmission d’émotion avant tout.
P. F. : Le choix d’un titre n’est pas anodin. Certaines choses sont assez inexplicables lorsqu’une chanson est interprétée. C’est un peu l’âme du talent qui se dévoile. Par nos carrières, on a peut-être les sens plus aiguisés pour déceler le potentiel derrière une interprétation.
A. B. : Jenifer et Patrick sont des coachs d’expérience. Alors que nous attendons d’emblée une prestation aboutie, ils ont une vision à long terme. Ils savent déjà quelle est la marge de progression. C’est une bonne leçon pour nous.

Avez-vous déjà regretté un buzz ?

S. : Dans la mesure où nous devons sélectionner un nombre de talents limité, on se dit parfois que le suivant sera meilleur encore et on ne buzze pas. Le pire est d’affronter la déception dans le regard de l’enfant car il vous aurait choisi. On a le cœur brisé… Il y a aussi des moments magiques. J’ai le souvenir d’une petite fille qui a déroulé toute sa chanson sans qu’aucun fauteuil ne bouge et, sur la dernière note, alors qu’elle pensait son sort scellé, on s’est tous retournés. Elle en pleurait car elle pensait que c’était fini. Le buzz de la dernière seconde…

 

Dernière modification le dimanche, 23 septembre 2018 11:48
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Publié dans The Voice Kids
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