L'histoire en quelques lignes...
Berlin, 1942 : alors que sa famille a été déportée, le jeune Juif Cioma Schönhaus travaille dans une entreprise d'armement où il a été enrôlé de force.
Laissant ses études d’art en plan, Cioma utilise néanmoins son talent de dessinateur pour falsifier des documents – notamment des passeports –, ce qui lui permet de survivre et d’éviter la déportation à d’autres.
Grâce à son ingéniosité et son audace, il échappe à plusieurs reprises aux autorités et tente de continuer à vivre comme il le souhaite, sans se cacher, en s’adaptant aux circonstances.
Avec son ami Det, il se fait passer pour un soldat et se rend à une soirée dansante. Cioma tombe alors amoureux d'une jeune femme qui n'est pas dupe de ses mensonges...
Mystificateur doué
S’il trafique avec talent papiers d’identité et cartes officielles, c’est surtout de sa vie que le sémillant Cioma est le faussaire.
Grâce à une bonne humeur et un appétit de vivre qui contrastent avec les heures sombres que les Juifs vivent en Allemagne à cette époque, il s’invente des personnages pour se tirer de situations délicates et ose les bobards les plus effrontés. Sa blondeur “aryenne” et son sourire irrésistible l’aident tout autant à mystifier que son intelligence vive et son sens de l’à-propos.
En portant la lumière des projecteurs sur le combat pour la survie des Juifs en Allemagne, cette fiction enlevée de Maggie Peren révèle une facette moins connue de ces années de guerre en Allemagne. Une histoire d’autant plus précieuse qu’elle est tirée de faits réels et de la vie du graphiste Cioma Schönhaus.