L'histoire en quelques lignes...
Les Hoffmann ont tout d'une famille soudée. Médecin à la retraite et veuf, Rainer a laissé dix ans auparavant la maison qu'il occupait à la famille de son fils Andreas, pour s'installer dans la petite dépendance où il recevait ses patients.
Alors qu'Andreas et sa femme Bibi ont lancé les invitations pour célébrer le 80ème anniversaire du patriarche, Rainer met brutalement fin à ses jours. Le drame fait vite remonter à la surface de vieilles rancœurs, notamment lorsque Andreas découvre que son fils Clemens, devenu lui aussi médecin, est le seul auquel Rainer ait laissé ses dernières volontés.
Tsunami
Plongée dans la stupeur, c'est toute une famille que la mort brutale de l'octogénaire bouleverse. Non seulement aucun d'entre eux n'avait perçu son mal-être, mais chacun s'interroge sur la place qu'il occupait vraiment auprès du vieil homme.
S'attachant aux réactions des uns et des autres et aux conséquences du tragique événement sur leur vie, Nicole Weegmann (Harcèlement) emprunte la voie de la délicatesse, ménageant les temps de retrouvailles et de confidences joyeuses avec des personnages féminins au caractère bien trempé, comme Uli, la fille artiste du défunt, et Bernadette, qui fut son premier amour de jeunesse.
Au-delà du drame et du tsunami intérieur qu'il déchaîne chez chacun, la réalisatrice allemande ouvre la focale sur un nouveau départ pour ses personnages, libérés d'une forme de loyauté et de facilité à laquelle plus rien désormais ne les contraint.