“Grands Reportages” : les grands flics racontent, épisode 2, samedi 12 janvier sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 11 janvier 2019 5546
“Grands Reportages” : les grands flics racontent, épisode 2, samedi 12 janvier sur TF1

Ce sont des figures du célèbre 36 quai des Orfèvres. Claude Cances a dirigé l’anti-gang avant de devenir le patron de la PJ Parisienne. Bernard Pasqualini est un ancien commissaire de la crim’. Ange Mancini a été le premier patron du RAID, qu’il a créé avec Robert Broussard, le tombeur de Jacques Mesrine. Richard Marlet a été le patron de l’identité judiciaire. Service qu’il a révolutionné. Durant leur carrière, ils ont traqué les plus redoutables gangsters, et arrêté de nombreux assassins. Ils plongent dans leurs souvenirs pour nous raconter, chacun, une grande affaire qui a marqué leur carrière. 2ème épisode de la série “Les grands flics racontent” ce samedi 12 janvier sur TF1.

Pesquet « le Landru du Val d’Oise ». Juillet 1976. Claude Cances est appelé sur une affaire de triple meurtre à Neuilly. Un couple de septuagénaires et leur domestique ont été assassinés par balles à leur domicile. Leurs bijoux et lingots d’or ont été volés. Le commissaire Claude Cances écarte rapidement la piste d’un cambriolage. A l’heure présumée du meurtre, le couple avait rendez-vous avec un peintre en bâtiment, un certain Bernard Pesquet. Lorsque Claude Cances se retrouve face à ce suspect, il est glacé. Les gendarmes perquisitionnent son domicile et les découvertes qui en découlent vont le faire entrer dans la catégorie des pires tueurs en série.

Le Gang des Postiches. Entre 1981 et 1986, un groupe d’amis de Belleville braque en série les banques des beaux quartiers de la capitale. Signe particulier : ils opèrent déguisés en rabbin, général Russe, avec le masque de Mitterrand sur la tête, ou grimés de perruques et de moustaches. La presse les surnomme « le gang des postiches ». En cinq ans, ils attaquent 27 banques et vident 1300 coffres. Ils deviennent le cauchemar des policiers du 36 quai des orfèvres qui n’arrivent pas à les identifier. Jusqu’au 14 janvier 1986. Cette fois la police les repères dans une banque de la rue du docteur Blanche dans le 16è arrondissement. L’anti-gang et la BRI les attendent à la sortie mais ça tourne mal. Le commissaire Bernard Pasqualini est à la crim’. Pendant un an il va mener l’enquête jusqu’à les identifier et les arrêter.

L’attaque du Tribunal de Nantes. 19 décembre 1985. Salle d’audience de la cour d’assises. C’est le début d’un procès plutôt banal de deux petits braqueurs récidivistes, Georges Courtois, 38 ans, et Patrick Thiolet, 24 ans. 10H30 un homme fait irruption dans la salle d’audience une grenade dégoupillée et un magnum dans les mains. Il s’appelle Karim Kalki, c’est un complice des prévenus. A eux trois ils prennent la salle d’audience en otage. 29 personnes. Ils exigent que les caméras de France 3 filment. C’est la première intervention de la toute nouvelle unité d’élite de la police, créée par le commissaire Robert Broussard : le RAID, avec à sa tête Ange Mancini. Ensemble, ils vont négocier avec les preneurs d’otages. Le but : obtenir leur reddition et éviter un bain de sang.

Le tueur de vieilles dames. Le 2 décembre 1984, une vieille dame est retrouvée violemment assassinée chez elle dans le 18è arrondissement de Paris. Richard Marlet, jeune commissaire adjoint du quartier découvre sa première scène de crime. Il est loin de se douter que c’est également le début d’une série diabolique qui va durer trois ans. Une trentaine de vieilles dames sont tuées à Paris pour être volées de quelques centaines de francs. A chaque fois, les enquêteurs, dirigés par le commissaire divisionnaire Bernard Laithier, relèvent les mêmes empreintes. Mais ces traces ne correspondent à aucun criminel connu du 36 quai des Orfèvres. A cette époque il n’y a pas de fichier informatique centralisé. Alors pendant trois ans les enquêteurs vont comparer des dizaines de milliers d’empreintes à l’œil nu, sans succès. Le tueur en série était en fait sous leurs yeux. Il s’appelle Thierry Paulin. Cette affaire va révéler l’énorme retard des techniques françaises d’identification judiciaire et va accélérer sa modernisation.

Comme un polar, en ménageant le suspens, nous allons revivre quatre grandes affaires à travers le témoignage de quatre grands flics. Reconstitution, interviewes et images d’archives nous plongeront dans les grands moments du 36 Quai des Orfèvres.

Dernière modification le vendredi, 11 janvier 2019 20:09
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