“Reportages découverte” : les amoureux des toits, dimanche 20 janvier sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL samedi 19 janvier 2019 3778
“Reportages découverte” : les amoureux des toits, dimanche 20 janvier sur TF1

C’est leur passion et pour certains c’est devenu…une raison de vivre : les toits. Ils sont ramoneur, apiculteur, toiturophile-photographe ou encore agent de voyage et pour eux, accéder à des vues rares, jouer les funambules, investir les toits est un privilège dont ils ne peuvent se passer. Pour mieux comprendre cet amour pour les toits et découvrir les moments inégalables que l’on peut y passer, une équipe de “Reportages Découverte” a suivi 4 amoureux des toits en France mais aussi à Dubaï.

Hervé est ramoneur en Savoie. Il travaille avec une vue panoramique sur les montagnes. Il pense faire le plus beau métier du monde. Il est le ramoneur attitré du fameux monastère des Chartreux, dans l’Isère. Les toitures y sont très dangereuses et leurs cheminées font partie des plus difficiles de France à nettoyer « Ce sont des toits extrêmement pentus parce qu’ici l’hiver il y a beaucoup de neige et la charpente doit pouvoir supporter le poids de la neige. On est entre 135 % et 145 % de pente... Mais regardez la vue qu’on a ! » Pendant les vacances, il transmet son métier difficile à Adeline, sa fille de 14 ans. Et quand Hervé n’est pas juché sur un toit, il prend des cours d’accordéon pour apprendre à jouer la chanson des ramoneurs « Etoiles des neiges ». Cette chanson bouleverse Hervé car elle raconte les conditions de travail à l’époque où le métier était exercé par des enfants. « Le plus difficile c’était quand on était ou dans les âtres… ou dans les chaudières... quand tu avais un petit passage de 40 par 40 pour rentrer et que dedans c’était tout noir… ça faisait un peu flipper » ... de vieux souvenirs douloureux qui resurgissent. Cette année, Hervé s’est fixé comme objectif de savoir jouer cette chanson car il se rendra dans quelques mois au plus grand rassemblement du monde de ramoneurs en Italie et il a bien l’intention d’y amener son accordéon. Il voudrait rendre hommage à la profession en jouant cette chanson devant les 1500 ramoneurs venus des 4 coins de la planète !

Audric, 35 ans, est apiculteur…acrobate. Passionné d’abeilles depuis l’enfance, il devient terriblement jaloux le jour où il apprend qu’un apiculteur a installé des ruches sur le toit de l’Opéra de Paris. Lui vient alors l’idée d’investir les plus beaux toits de la capitale avec ses ruchers ... et ça marche ! Aujourd’hui, les abeilles d’Audric bourdonnent sur les toits de la Monnaie de Paris, de l’Ecole Militaire, de l’Académie Française, etc... « Mon bureau finalement c’est un toit avec des abeilles et le ciel de Paris et ça c’est exceptionnel ! » Cette année est une année importante car le chef étoilé Guy Savoy, qui officie sous le toit de la Monnaie de Paris, a choisi de faire confiance à Audric et d’utiliser le nectar de ses abeilles pour ses nouveaux desserts au miel « Je trouve ça magique que sur les toits de Paris on ait un produit qui colle autant à la nature. En tant que cuisinier on ne peut pas ne pas adhérer à cette initiative. Le seul produit qui est réellement fait ici, à la Monnaie, c’est le miel et on ne va certainement pas le snober !»

Lorine, 22 ans, est officiellement étudiante et officieusement « toiturophile » : amoureuse des toits. « Les toits c’est mon petit coin de paradis, mon moment de liberté. Je m’y pose, je respire, j’observe la ville et les gens d’en haut mais surtout je les partage avec des inconnus qui ne savent pas comment y accéder ». Les toiturophiles accèdent aux toits comme ils le peuvent, 90% du temps de façon illégale : par des échafaudages, des trappes, des portes ou des fenêtres laissées ouvertes. Le risque fait aussi partie de l’aventure ! Dans quelques semaines, Lorine envisage de se « faire » le toit du théâtre de la Grand Place de Lille. Mais surtout elle doit repérer un échafaudage à Paris, facile à escalader, pour y amener un touriste qui veut découvrir Paris vu d’en haut « Celui-ci parait stable, les échelles s’enchainent, l’immeuble n’est pas occupé donc personne n’entrera et puis il domine tous les autres donc je pense que l’on aura une vue sur la tour Eiffel, la grande roue, qu’on aura un beau 360 °. »

Enfin, Marie Christine, est agent de voyage à Dubaï... la ville aux 500 gratte-ciel ! elle s’est tellement passionnée par cette ville, démesurément haute, qu’elle est devenue guide officielle de Dubaï. En créant son agence, elle s’est spécialisée dans la visite des toits et a créé son « architectour ». Pour elle, aucune ville ne rivalise avec l’élégance, l’originalité et la folie des toits de Dubaï. En quête permanente de nouveaux lieux perchés, elle cherche à dénicher des toits jusque-là confidentiels dont elle pourrait détourner l’usage. « Sur cet héliport, je pourrais installer une table pour 2 au milieu du toit, rajouter des voilages, une vaisselle raffinée, des bulles et avec tout Dubaï à nos pieds, ce serait une magnifique table pour un repas de St Valentin ». Nous l’avons suivi sur le toit de la plus haute tour du monde, à 828 m de hauteur « nous sommes sur le toit du monde, construit ! » Marie Christine a une ambition cette année : visiter le chantier le plus spectaculaire de l’année : 2 tours en construction bientôt reliées par une piscine suspendue sur le toit, à 300 m de hauteur « c’est mon objectif personnel, ça va être un projet unique au monde et je voudrais y avoir accès avant tout le monde ! ».

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