David est dépanneur, depuis plus de 20 ans, il porte secours aux automobilistes en panne, parfois au péril de sa vie. Ce sont dans les situations les plus périlleuses qu’il se sent le plus utile : « C’est cela qu’on aime, quand tout est bloqué et qu’il faut intervenir rapidement, c’est ça qui nous fait vibrer en tant que dépanneur ». Mais les jours de grands départs les accidents s’accumulent et David doit être partout à la fois.
Aurélie, 28 ans, est gendarme volontaire. Encore en formation sur l’autoroute, elle doit passer dans quelques mois un concours qui lui permettra peut-être d’obtenir une affectation définitive. Axe principal entre le Nord de l’Europe et la France, l’A1 donne du fil à retordre aux forces de l’ordre. Excès de vitesse, alcool au volant, trafic de drogue… Aurélie et ses collègues doivent faire face à tous types de situations mais une les inquiète particulièrement : « Sur cette route il y a souvent des Go-Fast, des voitures venant de Belgique roulant à pleine vitesse parce qu’elles transportent de la drogue ».
Sophie travaille sur l’aire d’Assevillers, l’une des plus grandes d’Europe. Sa mission : servir au mieux les milliers de touristes de passage. Dans quelques jours, elle doit accueillir un convoi très particulier. Comme tous les ans, les salariés se préparent à recevoir une importante délégation anglaise, qui emmène une centaine d’enfants londoniens dans un parc d’attraction près de Paris « Je me porte volontaire tous les ans, ça nous change de notre quotidien, on ne fait pas que du commerce ». Avec son sourire et sa bonne humeur, Sophie donne un peu de chaleur aux usagers mais aussi aux professionnels comme Stéphane qui s’arrête souvent prendre son café chez elle.
Stéphane est chauffeur routier. Passionné par la route, il est fier de pouvoir « mélanger sa passion et son métier ». Chaque semaine, il doit livrer ses chargements au plus vite en s’adaptant aux aléas de la route, et les clients ne sont pas toujours très conciliants.
A Vitry en Artois, Ludovic et sa mère Véronique, se battent pour la survie de leur restaurant, l’un des derniers établissements familiaux à accueillir les routiers sur l’A1, et à faire concurrence aux grandes enseignes industrielles. Malgré les difficultés, Ludovic rêve de transmettre son savoir-faire à son fils : « Grâce à cette autoroute, j’ai pu réaliser mon rêve : devenir patron »….mais à quel prix ? Ludovic dort dans son restaurant, se lève tous les jours à 4h du matin pour le café des routiers et se couche à minuit…
Au cœur de l’Autoroute A1, une immersion émouvante dans l’une des autoroutes les plus célèbres de France.