A 33 ans, Joséphine est l’une des plus jeunes chefs d’escadron. C’est sa première année à Marseille. Auparavant elle était dans une unité terrestre de gendarmerie mobile. Commandant la compagnie, elle gère plus de 140 personnes de la Ciotat à la frontière Espagnole. L’une de ses missions, contrôler les navires de commerce et faire face à différentes menaces : « la première c’est tout ce qui est trafic de matières illicites et après, c’est le retour par la voie de l’immigration clandestine, retour de combattants qui pourraient venir des théâtres d’opérations au proche et Moyen-Orient. »
A quelques encablures de là, sur la Base navale de Toulon, à bord du patrouilleur « la Jonquille », une autre équipe de gendarmes se prépare, pour une mission en Corse. Les marins chargent les provisions, sous le regard d’Aurélien, le second du navire. Ce n’est pas la première fois qu’il est affecté sur la Jonquille, il en connait tous les recoins. Embarqué sur un semi-rigide, il va multiplier les contrôles dans le golfe d’Ajaccio. « Il y a eu plusieurs accidents mortels ici, c’est pour ça que je me mets ici pour sensibiliser les gens et pour verbaliser les comportements les plus dangereux. » Leur périple en Corse va durer 3 semaines et se terminer par une enquête beaucoup plus importante.
Sylvain, lui, fait partie de la brigade de surveillance du littoral de Marseille. « On a la mission de contrôler la pêche, du pêcheur jusqu’au consommateur. On contrôle les plaisanciers, la taille du poisson, s’ils respectent les normes, on contrôle la pêche professionnelle, on contrôle aussi la filière pêche, c’est-à-dire le poisson jusqu’à votre assiette, on contrôle les poissonneries, les restaurants, les mareyeurs, toute la filière pêche ». Mais la priorité pour sylvain reste la lutte contre les braconniers dans le parc des calanques, qui revendent leurs poissons à certains restaurants peu scrupuleux de la ville.
Du rivage de l’ile de beauté aux calanques de Marseille, un été avec les gendarmes des mers.