Tom, six ans et Chiara, huit ans, vont quitter pour la première fois leurs parents, Federica et Laurent. Au moment de partir, toute la famille a boule au ventre. « J’ai la trouille un peu de dormir 15 jours loin de mes parents ». Tom, le petit dernier, serait bien resté à la maison mais ses parents travaillent cet été. Federica leur a trouvé un séjour de 15 jours à la mer grâce à son comité d’entreprise. L’objectif de ce séjour pour Federica : qu’ils apprennent à devenir plus autonomes. « Je suis consciente que le changement arrive loin de la maison »
Chloé, du haut de ses huit ans et demi, va découvrir pour la première fois la vie en collectivité. Originaire de Toulouse, elle s’est laissée entrainer par son amie Pauline, une adepte de ses séjours. Très vite, la petite Chloé va se faire une bande de copines, la bande des quatre. « On rigole beaucoup parce que les parents ne sont pas là pour faire la police… Si tu dis des gros mots, ils ne vont pas te le reprocher parce qu’ils ne sont pas là, fais ce que tu veux en colo ! » Mais la jeune fille va découvrir qu’en colonie, la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille et que les amitiés sont parfois mises à rude épreuve.
Une autre Chloé, à 16 ans, rêve d’indépendance. Cette fille d’agriculteur est originaire de Normandie. Les étés, elle les passe à aider son père à la ferme. Mais cette année, son père lui offre son rêve : 15 jours de sports de glisse à Saint Jean de Luz. Elle part pour la première fois toute seule, et rêve de découvrir les vacances entre adolescents de son âge, loin de l’autorité parentale. La jeune fille va vivre un séjour sous le signe de l’amitié : « Cette année, il n’y a pas trop d’amourettes. On est là pour rigoler, on s’amuse tous ensemble, si ça doit venir, ça viendra. On est tranquille, c’est les vacances ! »
Enfin, pour encadrer, Théo et Iban, à 17 ans, vont vivre leur première expérience pratique en tant qu’animateurs de colonie. Les deux jeunes hommes sont encore en apprentissage et doivent valider leur stage pratique pour obtenir leur BAFA. Ils n’ont pas encore d’expérience avec les enfants et vont devoir en quinze jours seulement installer leur autorité pour se faire respecter. « Ils nous prennent pour des animateurs de 25 ans alors que l’on a le même âge qu’eux. S’ils savent notre âge, on perd beaucoup en crédibilité »