“Grands reportages” à la rencontre de familles qui mènent la vie de château, ce 21 juillet sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL samedi 20 juillet 2019 12440
“Grands reportages” à la rencontre de familles qui mènent la vie de château, ce 21 juillet sur TF1

La France est Le pays des châteaux. On en compte 6500 châteaux qui sont classés. La plupart appartiennent à des particuliers qui se battent chaque jour pour les maintenir en état. Pendant plusieurs mois, les équipes de “Grands reportages” ont suivi ces hommes et ces femmes pour qui la vie de château relève … du sacerdoce. Qu’il s’agisse de petits ou de grands édifices, d’un coup de coeur ou d’un héritage, tous consacrent leur vie à entretenir ces lieux d’exception. Pas de vacances, une vie de famille compliquée, des tracas quotidiens… mais le plaisir de savourer la vie de château.

Guillaume n’a à priori rien d’un châtelain. Famille modeste, pas de titre particulier…pourtant à 21 ans, il a acheté le château de Carneville dans la Manche. « Je connais ce château là depuis que je suis enfant, La première fois où j’ai eu mon permis, j’allais dans le fond du parc là-bas pour aller voir le château en cachette. » Amoureux des vieilles pierres, il a décidé d’acquérir ce château …grâce à un échange de maison. Il a troqué la maison de famille contre cette bâtisse du 18ème siècle. Cinq ans plus tard, sa famille et ses amis continuent de le soutenir dans sa folle aventure. Car être châtelain est un travail de tous les instants. « C’est être jardinier, c’est être homme de caisse, électricien, peintre en bâtiment, faut vraiment avoir toutes les cordes à son arc parce que on ne peut pas payer quelqu’un pour tout faire ». Entre visite du jardin, concours d’attelage, Guillaume fourmille d’idées pour faire vivre ce lieu. Dans quelques semaines, il compte ouvrir une brocante pour attirer du monde, sans dépenser un centime. Mais ce jeune châtelain va surtout découvrir l’envers du décor : les problèmes de chauffage, d’humidité, les travaux de restauration colossaux. Il va aussi devoir lutter contre un fléau. Un champignon a infesté son château, et pourrait bien mettre fin à son rêve.

Eux aussi n’ont pas hésité à sauter le pas pour vivre leur rêve. Il y a cinq ans, Daphné et Baudoin ont quitté une maison en région parisienne. Ils ont complètement changé de vie pour acheter un château Renaissance, entre Angers et Nantes. Pour pouvoir y vivre, ils organisent une quarantaine de mariages par an et toute la famille doit faire avec. « On ne se dégage par encore de salaire, on couvre juste des frais du château et on est vraiment dans le minimum vital ». Les plus belles pièces sont réservées aux mariages. Daphné, Baudoin et leurs six enfants, vivent à l’étage dans une partie qu’ils n’ont pas rénovée, faute de moyen. Chaque samedi, la famille au grand complet se mobilise pour le grand nettoyage avant l’arrivée de la noce. Et dès que les mariés sont là, le couple et leurs enfants font place nette et restent en coulisse. Pendant les grandes vacances, Daphné et sa famille vont jusqu’à quitter le château, pendant deux mois, pour vivre dans une maison à taille humaine et retrouver une vie de famille. « Ca nous permet de faire une vraie coupure et d’avoir une petite maison très confortable, plutôt qu’un grand château sans confort ! »

Dans le Val de Loire, près de Chinon, la famille Laigneau s’occupe d’un château médiéval : le château du Rivau. Caroline, 30 ans, a rejoint ses parents pour s’occuper de ce lieu. Cette famille doit déborder d’imagination pour attirer du monde. « Il faudrait qu’on augmente encore un peu plus, qu’on ait 10 000, 20 000 visiteurs de plus pour avoir un château complètement rentable ». Lors du plus gros événement de l’année, un tournoi de chevaliers au château, Caroline et sa famille vont mettre les grands moyens pour que le public soit au rendez-vous.

En région parisienne, la famille d’Alexandre possède le plus grand château privé de France : un joyau d’architecture du 17ème siècle, qui a servi de modèle au château de Versailles : Vaux le Vicomte. « A 8 ans quand je faisais du vélo dans le parc, pour moi c’était tout à fait normal de faire du vélo dans un parc de 500 hectares ». Après avoir tout quitté pour devenir guide de haute montagne pendant 15 ans, Alexandre a décidé de revenir s’occuper de ce monument, qui est dans sa famille depuis un siècle et demi. « Il était temps de faire face à ce que j’appelle à mon devoir familial et on se rend compte que ce n’est pas tous les jours facile ». Les moindres travaux coûtent une fortune et maintenir ce prestigieux domaine en l’état, est un défi quotidien. Avec sa famille, il doit trouver chaque année 2 millions d’euros pour les travaux d’entretien et la restauration du domaine.

Un document à revoir ce dimanche 21 juillet à 13:30 sur TF1.

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