Hervé et François Loubeau sont tombés tous les deux amoureux du cinéma à l’âge de 7 ans. Depuis, ces jumeaux ont fait de leur passion un métier : ils collectionnent les objets du septième art. Ils en possèdent aujourd’hui près de 15.000, parmi lesquels des objets cultes estimés parfois à plusieurs milliers d’euros, qu’ils chinent sur des brocantes. Les deux frères ont fait de leur gémellité un argument pour faire craquer les vendeurs : « Le fait d’être jumeaux ça joue oui bien sûr. Ils nous font souvent des conditions particulières. Ils ont aussi de notre part la double pression. Ils le disent : de toute manières les frères on les connaît par cœur. On est rudes. On est rudes donc voilà on en joue ! ». Leur plus grand projet : ouvrir leur propre musée dans leur immense demeure de l’Yonne. Pour compléter leur collection, Hervé et François souhaitent mettre la main sur une dernière pièce : un meuble et une borne stéréo de 1930, ancêtre du cinéma 3D. Afin d’obtenir cette perle rare, les jumeaux vont devoir jouer des coudes lors d’une vente aux enchères à Chartres.
Jacques et Laurent Pourcel, eux, partagent l’amour de la cuisine et des produits méditerranéens. Ces deux chefs montpelliérains, triplement étoilés, ont choisi de mettre en commun leur double expérience pour bâtir leur empire gastronomique : « On a travaillé sept ans séparés. On a partagé quatorze ans d’expérience. » Un nouveau défi les attend : ils vont devoir cuisiner pour la première fois à Hong Kong avec un autre couple de jumeaux étoilés allemands. Nous les suivrons en Asie lors de cet événement haut de gamme organisé par l’un des plus beaux palaces de la ville où seulement une centaine de privilégiés seront conviés : « C’est une vitrine parce que la ville de Hong Kong est une ville gastronomiquement où il y a beaucoup de grands chefs, beaucoup de restaurants de haut niveau. On a envie d’être à niveau aussi. ».
Pour Claire et Delphine Liagre, la gémellité est synonyme d’efficacité. Ces deux chefs d’entreprises ont repris la société de leurs parents dans le Nord de la France : elles imaginent des solutions de nettoyage sur mesure pour des chantiers industriels. « On se comprend plus vite, tout de suite, on n’a pas besoin de faire de très longues phrases, c’est un gain de temps énorme.». Nous les suivrons sur un projet d’envergure : les deux soeurs vont devoir tester leur solution de lavage sur l’un des portiques du terminal sucrier du port de Rouen... à 35 mètres de hauteur. Pour décrocher cette commande, les deux soeurs vont devoir accorder leurs personnalités très différentes et repousser leurs limites : « C’est un défi pour nous parce que c’est vrai que le client nous voit arriver en tant que femme. On ne veut pas décevoir. On veut prouver qu’on peut le faire, que ce n’est pas qu’un milieu réservé aux hommes.».
Près de Paris, Claire et Marie-Laure Brissard ont mis leur fusion au service des bêtes en détresse. Ces deux soeurs dirigent chacune un refuge de la SPA. « Notre rêve de petites filles c’était de travailler à la SPA. Toutes les deux on avait le même rêve. Et ce qui est formidable c’est qu’aujourd’hui on l’a réalisé, on fait le même métier et donc on mène un combat ensemble. » Le binôme part régulièrement au secours d’animaux délaissés ou maltraités lors de mission parfois périlleuses. « On se fait confiance. Si elle le sent pas, s’il y a un truc qu’elle ne sent pas, je n’y vais pas. C’est une force que malheureusement tout le monde n’a pas. » Nous les accompagnerons jusqu’en Auvergne où elles devront venir en aide à une propriétaire dépassée qui abrite chez elle plus de quarante chats.