Camille de Foresta travaille depuis deux ans dans l’une des plus prestigieuses maisons de vente du monde : Christie’s. Cette commissaire-priseur de trente ans a été recrutée pour renforcer le département d’art asiatique. Mais Camille a plus d’une corde à son arc. Elle est également passionnée de mode. Quand l’actrice Catherine Deneuve s’est adressée à Christie’s pour se séparer de l’intégralité de sa collection de tenues Yves Saint-Laurent, le sang de Camille n’a fait qu’un tour. « C’est une vente de rêve, s’enthousiasme Camille. Je vais réunir deux monuments du patrimoine français : Catherine Deneuve et Yves Saint-Laurent. » Et la vente s’annonce historique tant par sa médiatisation que par l’étendue de la collection : plus de 340 robes dessinées par le couturier pour l’actrice.
A 26 ans, Vincent Bronzini de Caraffa est à une marche de réaliser son rêve : devenir commissaire-priseur. Vincent est en deuxième et dernière année à l’école du Louvre, l’école qui forme les commissaires-priseurs. Et son parcours n’a pas été simple. Il a eu le concours d’entrée au bout de la troisième fois. Et l’examen de sortie est loin d’être une formalité. « On a hâte que ça se termine parce que ce n’est pas un long fleuve tranquille quand même »
Madeleine Guery est l’une des plus jeunes-commissaires priseurs de France. Son diplôme en poche, elle décide de reprendre seule une étude à Rouen. Elle doit se faire connaitre, mais aussi faire ses preuves et faire prospérer son étude. Pour celle elle compte beaucoup sur sa prochaine grande vente de tableaux. « En province, c'est difficile d'organiser une vente de prestige, car les clients reçoivent d'autres propositions. Ici, à Rouen, je suis en concurrence directe avec les maisons de vente parisiennes, explique Madeleine. Je dois réussir à montrer aux clients que c'est moi qui suis à même de leur obtenir le meilleur prix. » Par chance…elle va faire une découverte inattendue.
A 30 ans, Sandy Surmely vient tout juste de débuter sa carrière de commissaire-priseur et pourtant, elle s’apprête déjà à prendre un virage professionnel. Sandy a été tirée au sort pour créer un office de commissaire-priseur judiciaire à Lorient. Elle a prêté serment il y a trois mois au tribunal de grande instance de Lorient. Saisies, liquidations, créances. Elle va devoir accompagner des destins qui se brisent. « C’est plus de pression, une installation, une nouvelle installation, je pense qu’il faut vraiment être à la hauteur, montrer que l’on avait toute sa légitimité pour s’installer. »