Grands Reportages : « La folie du music-hall », samedi 21 décembre sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 20 décembre 2019 2982
Grands Reportages : « La folie du music-hall », samedi 21 décembre sur TF1

Cabarets et music-hall font rêver toujours plus de Français. Ils sont autodidactes, amateurs passionnés ou futurs professionnels. Ils sont prêts à tous les sacrifices pour réaliser leur rêve au quotidien. Entre strass, paillette et grosses galères, pendant plusieurs mois, les équipes de “Grands Reportages” ont suivi des fous de cabaret.

Léo, l’autodidacte

Comme le répète à qui veut l’entendre sa grand-mère : « Léo, depuis qu’il est petit, il me disait, mamie, un jour je serai dans le spectacle… ». C'était son rêve. A 21 ans seulement, Léo s’est lancé dans un projet ambitieux : créer un cabaret en pleine campagne. Il y a les filles, les plumes et le diner à 70 euros, mais c’est dans une petite salle communale de Lonrai, à quelques kilomètres d’Alençon, que le spectacle sera présenté, deux week-end par mois.

Une aventure dans laquelle le jeune homme a embarqué une équipe de bénévoles : sa grand-mère (86 ans), officiellement « la productrice », réalise les costumes (elle qui déteste la couture doit assembler près de 300m de rideau), son cousin gère la technique, son frère, vitrailliste joue les régisseurs, sa mère prépare la salle, etc… Le cabaret de Léo, c'est désormais aussi une affaire de famille. Le jeune homme a mis toutes ses économies (25 000 euros) dans le projet, alors pas question pour ses proches de l’abandonner.

Dans ce spectacle, seules les danseuses et les attractions sont professionnelles. Léo veut tout gérer : le casting, la lumière, la mise en scène, l’accueil du public… « C’est le début du rêve… Tout prend du temps, on ne peut pas devenir en un an le plus grand cabaret de France, mais j’espère le plus vite possible… » Salle, public, diner-spectacle… Le pari est risqué : Léo, l’autodidacte, n’a que 3 mois pour assembler tous les éléments d’une revue de music-hall. Mais pour devenir un professionnel du spectacle, la seule audace ne suffit pas toujours…

Jade et Mickael, les apprentis danseurs

A Paris, Jade et Mickael ont fait le choix d’intégrer l’Ecole du Spectacle.

Etirements, répétitions, chorégraphies, auditions… Leur quotidien semble tout droit sorti des séries «Fame » ou « Un, Dos, Tres ». Classique, contemporain, modern jazz et même modules hip hop, les artistes en herbe suivent une formation pluridisciplinaire intensive ; depuis 4 ans, ils enchainent 8h de danse par jour…

Jade, la bordelaise, et Mickael, le marseillais, n’ont qu’un seul objectif : obtenir leur diplôme d’artiste-danseur, courir les castings et décrocher un contrat une grande production. Entre rêve et désillusion, comment se donner les moyens de réussir une carrière d’artiste ? « Je ne me disais pas que c’était aussi dur, pleins de fois je me suis dit je vais abandonner, il y a trop de jalousie, de concurrence. Et puis on s’habitue, on devient comme ça, il faut vraiment se battre pour y arriver » Pour la première fois, Mickael va affronter ses camarades lors d’une audition. En jeu : un rôle dans une des comédies musicales les plus prestigieuses du moment.

Si certains n’hésitent pas à sacrifier leur jeunesse pour devenir professionnels, d’autres en revanche vivent pleinement leur passion de la scène, en simples amateurs.

Sonia et Didier, les agents immobiliers saltimbanques

Sonia et Didier ont fait du cabaret une seconde vie.

Dès que leur emploi du temps le permet, ces agents immobiliers parcourent la région Poitou Charente avec leur troupe itinérante, fondée il y a 20 ans : les Brins de Femmes. Une association d’amateurs passionnés, une histoire de famille et de longues amitiés. « Pour certains, nous nous connaissons depuis vingt-cinq ans et les enfants ont suivi l’évolution des spectacles. De leur présence dans les coulisses, il y a quelques années, ils sont désormais sur scène ».

Les numéros d’hier sont encore ceux d’aujourd’hui. Mais au fil des ans, la troupe s’est agrandie. Famille, amis, amis des amis… Au total, désormais, 22 personnes aux parcours et personnalités diverses mais réunies par la même passion du music-hall… Ils sont étudiants en médecine, futur professeur de sport, maîtresses d’école ou mère au foyer. Mais le temps d’une soirée, ils deviennent percussionnistes, acrobates, elles sont habilleuses, danseuses ou chanteuses. « Chaque spectacle est différent et c’est quelque chose qui apporte beaucoup. Autant sur soi que sur la façon d’être dans la vie. On est quelqu’un d’autre le jour du spectacle. On est un autre personnage, ça c’est super » (Sonia)

Chez les Brins de Femmes, pas de meneuse de revue et une polyvalence obligatoire. Difficulté supplémentaire : c’est par vidéos que la troupe doit préparer ses numéros, éloignement géographique oblige. Aucune harmonisation n’est possible avant le jour même de la représentation. Des heures de répétitions, à distance… pas toujours facile à concilier avec ses obligations quotidiennes.

Dans quelques semaines, pourtant, les 22 membres de la troupe devront présenter leur nouveau spectacle, à l’occasion d’une soirée cabaret organisée par un club de foot amateur.

Didier : « On est un peu fou, on est fou, faut le dire franchement parce qu’honnêtement je serais à la maison je serais bien. Je suis là, tant pis, je suis là, à quelques minutes de monter sur scène, j’ai peur, et puis une fois que le premier numéro va être fait, je me dirai ouf, j’ai fait le bon choix, je suis bien ici… »

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