“Grands Reportages” : « Les routes du commerce », dimanche 26 janvier sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL samedi 25 janvier 2020 3712
“Grands Reportages” : « Les routes du commerce », dimanche 26 janvier sur TF1

Il y a en pour tous les goûts : salon de beauté, de coiffure, magasin de vêtements, épicerie ou même toilettage pour chien…les commerces ambulants ont la côte. On les croyait démodés, pourtant, ils sont de plus en plus nombreux en France à arpenter le bitume. Dans leurs estafettes ou leurs magasins sur roues, ils sillonnent les routes champêtres souvent délaissées. Pendant plusieurs mois, une équipe de “Grands Reportages” a suivi quatre commerçants itinérants : certains lancent leur activité, d’autres doivent la transmettre ou la faire perdurer avec originalité. Pour ces hommes et ces femmes passionnés par leur métier, travailler sur la route, c’est un choix de vie sans routine.

Près de Limoges, Marine se lance dans l’aventure de l’itinérance. A 32 ans, cette coiffeuse à domicile veut créer son salon sur roues. Mais avec un budget maximum de 20 000 euros, travaux compris, elle va devoir redoubler d’imagination pour réaliser son rêve. « Le défi, c’est tout, c’est de faire en peu de temps et avec peu d’argent, car c’est clairement hors de mes moyens d’embaucher des gens pour pouvoir tout refaire à neuf ». Marine souhaite démarrer son activité le plus rapidement possible mais ses travaux façon système D lui réservent bien des surprises.

Dans le Périgord, Frédéric s’apprête lui à reprendre une épicerie ambulante. Un changement de vie pour cet ancien chef de rayon dans la grande distribution. A 44 ans, il attaque sa formation avec l’ancien propriétaire pour apprendre les ficelles de ce métier de proximité. « On retrouve ce que je faisais avant avec les marchés. Se lever le matin et savoir pourquoi on se lève, pour une bonne raison. Avant on se levait pour ramener des sous à la fin du mois et là on se lève car on sait qu'on va faire du bien aux gens et on va se faire du bien aussi. Fini les sommeils aux dents serrés, le stress, voilà c’est pour ça qu’on est là. » Pour réussir sa reconversion, Frédéric va devoir gagner la confiance d’une centaine de clients, pour la plupart âgés et pas très enclins à changer d’épicier.

Sur la Côte d’Azur, Charlotte se bat pour sauver sa boutique nomade. Il y a trois ans, elle a quitté un CDI dans l'événementiel pour réaliser son rêve : vendre des vêtements vintage dans un ancien bus scolaire. Depuis, elle sillonne les brocantes et les salons de la région mais son affaire ne lui permet toujours pas de se payer tous les mois. « Au début je voulais tellement vendre que je faisais des prix, je me suis rendu compte que je gagnais rien alors je me suis dit faut que je change, maintenant j’essaye d'être ferme. Le problème c’est que dans une boutique vous n’allez pas négocier. Dans un camion on négocie assez souvent. » Charlotte va devoir trouver des solutions originales pour parvenir à toucher une nouvelle clientèle, sinon elle devra fermer son camion.

Depuis 13 ans, François sillonne les villages de l’Hérault au volant de son camion dalmatien ! Premier salon de toilettage itinérant de France, le Toutoubus est une affaire florissante mais François vient de le mettre en vente à contre-coeur. Des problèmes de dos chroniques le forcent à changer de métier. « Ca fait bizarre, chaque fois que j’ai un chien je me dis voilà c’est la dernière fois que je le vois, je dois annoncer à mes clients que je m’arrête et souvent j’ai des réactions de déception ! Ca met une pression pour trouver quelqu’un et surtout que ce soit quelqu’un de bien. » François va tout faire pour trouver un repreneur et éviter que le Toutoubus ne disparaisse des routes de la région.

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