Tout a commencé par un pas de danse en 1948. Rose « Repetto » fabrique sur mesure dans son petit atelier des pointes pour les danseuses de l’Opéra de Paris. 70 ans plus tard, Jean-Marc Gaucher, un « self made man », en a fait une marque mondiale. « Notre savoir-faire est unique. On est les seuls à coudre à l’envers les chaussons de dance pour gagner en souplesse». Mais aujourd’hui la marque doit trouver de nouveaux marchés, ouvrir de nouveaux horizons. Avec ses ballerines et ses chaussures de luxe, Jean-Marc Gaucher va tenter l’aventure aux Etats-Unis, à New-York. Il va tout faire pour séduire l’une des plus grandes chaînes de magasins américains.
A Nice, Gilles Piot est un orfèvre de l’huile d’olive. Sa famille a commencé à en produire il y a 117 ans. Aujourd’hui, son entreprise est l’une des dernières de la Côte-d'Azur. Les concurrents ont fermé les uns après les autres dans la région. Seuls les Piot résistent grâce à leur maîtrise et leurs huiles de grande qualité. « On récolte les olives manuellement et on ne laisse jamais toucher le sol pour ne pas les souiller ». Elles sont ensuite pressées dans le moulin familial. 200 ml de fleur d’huile d’olive coûtent 25 euros mais même à ce prix les Piot ne manquent pas de clients. Le problème c’est que Gilles n’a pas assez d’oliviers pour répondre à la demande. Il va devoir trouver de nouvelles terres, de nouvelles oliveraies. D’autant qu’il compte conquérir l’Angleterre.
Laiton, acier, inox massif, c’est la « Rolls Royce » des cuisinières ! Chez La Cornue, depuis 1908, des ouvriers fabriquent des cuisines de luxe sur mesure. « Il n’y a pas de limite, c’est le client qui décide ». Ces cuisinières, à plus de cent mille euros, sont vendues dans le monde entier… Les plus grandes stars françaises et hollywoodiennes ont une cuisinière La Cornue chez eux. Mais un pays résiste encore à la maison… Dubaï. Le petit état, parmi les plus riches du monde, pourrait être leur prochain eldorado à condition de réussir l’installation d’une cuisine dans une villa à plus de 20 millions d’euros. « On n’a pas le droit à l’erreur car nos clients exigent l’excellence ».