A Nancy Philippe a pour passion de retrouver des fromages oubliés. A la fromagerie de l’Abbaye d’Echourgnarc, les 22 moniales elles, font tout pour défendre leur tradition... En Argentine, une autre française jusque-là sans expérience se lance dans l’aventure... Elise produit ses propres petits chèvres avec pour but de les vendre dans les meilleurs restaurant de Buenos Aires... A Paris, Christophe rêve quant à lui de remporter le titre mondial du meilleur fromager…plongée dans le monde délicieux du fromage…
Dans le Périgord, à l’Abbaye d’Echourgnarc, les 22 moniales perpétuent la tradition fromagère des moines du port du salut. Mais depuis les années 2 000 l’une d’entre-elles a imaginé une recette qui a propulsé leur fromage, « la Trappe d’Echourgnarc », au rang des pâtes au lait de vache les plus recherchées.... Aujourd’hui, face au succès elles n’arrivent plus à répondre à la demande. Soeur Cécile-Marie se bat pour trouver des solutions tout en conservant cette tradition : « On a partagé notre savoir-faire avec une autre communauté de moines qui sont en Bretagne mais même à deux communautés cela ne suffit pas... Les clients sont toujours à pleurer le fromage, ils n’en n’ont pas assez... »
A Nancy, Philippe est « maître fromager affineur ». Avec ses frères, ils sont la 6ème génération de fromagers de la famille. Sa passion retrouver les fromages oubliés : « C’est vital pour moi » nous confie-t-il avec les yeux qui pétillent.
Il a commencé il y a 15 ans en retrouvant la recette de sa grand-mère, aujourd’hui il veut relancer la production d’une tomme au lait de vache affiné aux aiguilles de sapin que son père affinait dans les années 50 « la plus grande joie cela serait de recréer ce fromage et de l’amener devant mon père à table »
En Argentine, Elise se lance dans l’élevage et la production de petits chèvres. Mais elle vit au milieu de nulle part, en pleine pampa “C’est vraiment vital pour nous de vendre nos fromages à Buenos Aires en plus d’être vital cela serait vraiment un rêve car pour nous cela serait une vraie reconnaissance de nos produits pour un argentin c’est un fromage qui coûte beaucoup plus cher qu’un fromage de vaches et les gens qui ont de l’argent sont à Buenos Aires”
Enfin, en région Parisienne Christophe rêve lui aussi s’installer à l’étranger. Après une école de commerce, il est devenu fromager par amour du produit. Il est sélectionné pour le concours mondial du meilleur fromager qui a lieu tous les deux ans à Tours : “Ce concours mondial du meilleur fromager est important car avec mon projet de m’installer au Japon là-bas ils sont très friands de médailles et de compétition Cela me forme pour l’avenir tout simplement.” Mais avant d’affronter les 9 autres candidats, il a de nombreuses épreuves à préparer et c’est son ami d’enfance qui l’entraîne au quotidien : “On sent que pour ce type de concours cela demande une préparation théorique qui est importante et ce n’est pas à la portée de tout le monde cela réclame du travail... De la passion”
