“Grands Reportages” : « Profs du bout du monde », dimanche 1er mars sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL samedi 29 février 2020 4625
“Grands Reportages” : « Profs du bout du monde », dimanche 1er mars sur TF1

Ils sont français, professeurs, mais enseignent au bout du monde. Au Vietnam, au Sénégal, en Colombie ou au fin fond de l’Inde, ils apprennent à des enfants à manier la langue de Voltaire. Pour certains c’est la première expatriation, avec son lot d’appréhension et de surprises. D’autres ont au contraire pris racine dans le pays où ils sont partis enseigner, en y trouvant un mode de vie qui leur correspond… Entre découverte, choc des cultures, et joies de l’expatriation…l'équipe de “Grands Reportages” a suivi quatre « prof » français dans des univers bien différents de ceux qu’ils connaissaient en France.

A 28 ans, Arnaud fait sa première rentrée en Colombie comme professeur de français. Ce jeune Landais n’avait jamais voyagé, alors c’est pour lui une découverte totale. Et il va aller de surprise en surprise : A Yopal, au nord du pays, l’école est installée dans l’ancienne résidence d’un narcotrafiquant, et les élèves ont une notion de la discipline très éloignée de nos critères occidentaux… Mais le jeune prof reste confiant : « Il faut composer, s’adapter, mais c’est là que réside le challenge. Il ne faut pas venir ici en se disant je vais appliquer la même façon d’enseigner que chez nous », avoue-t-il dans un sourire. Et il n’est pas le seul à vivre cette expérience : 6 profs français sont arrivés en même temps dans cette école. A l’origine de cette aventure, une jeune femme, Fanny, installée en Colombie depuis deux ans et qui a décidé de monter un projet ambitieux d’enseignement du français dans cette région isolée. Avec ses élèves, Fanny va tout faire pour convaincre Arnaud et les autres de s’installer durablement en Colombie : rencontre avec les cow-boys colombiens, les janeiros, mais aussi fête d’intégration, où les profs français seront mis à contribution…

Pascal, lui, a posé ses valises en Inde il y a 27 ans. Il vit à Ahmedabad, où l’on compte seulement 10 Français sur 6 millions d’habitants. Et il y a fondé une école internationale, où il enseigne le français aux jeunes Indiens de l’école primaire à la terminale. « Pour eux, sourit-il, c’est un défi. C’est comme jouer aux dames ou aux échecs, c’est un défi et un jeu en même temps. » Avec son épouse indienne, Anju, et sa fille Lissa, qui l’accompagnent dans cette aventure, il a élaboré une pédagogie révolutionnaire pour l’Inde : pas d’apprentissage par cœur, mais plutôt des expériences concrètes pour donner chair aux apprentissages. Mais Pascal ne se contente pas de donner des cours ; il milite aussi pour développer la scolarisation des enfants les plus pauvres, en leur offrant une scolarité gratuite, et il lutte activement contre les discriminations envers les petites filles, et envers les castes les plus basses de cette société très hiérarchisée. Avec lui, nous irons à la rencontre des enfants pauvres dans les bidonvilles, et nous vivrons la fête de l’indépendance, au cours de laquelle Pascal célèbrera toutes les valeurs qui lui sont chères.

Magali, elle, enseigne la musique au Vietnam, au lycée français d’Ho Chi Minh Ville, l’ancienne Saigon. Et cette année, elle s’est lancé un défi fou : réunir 150 élèves musiciens et chanteurs venus de 33 pays différents, pour une semaine de musique sans frontières. « Bien sûr, avoue-t-elle, je suis un peu stressée, j’ai hâte de commencer et de voir comment les enfants vont travailler un peu ce répertoire. Ça ira mieux ce soir après cette première journée de travail. » Magali sera épaulée par Adriana, une enseignante espagnole qui jouera les chefs d’orchestre, tandis que Magali dirigera la chorale avec Claire, une enseignante venue de France pour l’occasion avec ses élèves. Pour les trois femmes, l’enjeu est énorme : elles ont en effet un rêve commun : organiser un concert à Paris après seulement une semaine de répétitions au Vietnam. Des premiers couacs à l’aboutissement, nous les suivrons dans cette aventure.

Enfin, pour Ophélie, l’expérience d’expatriation touche au contraire à son terme. Au bout de 3 mois dans une école sénégalaise, la jeune femme s’apprête à quitter ses élèves. Et si la jeune femme s’est intégrée à une vitesse phénoménale, apprenant à parler wolof et vivant à la mode africaine dans la famille de la directrice, rien ne la prédestinait au départ à jouer les enseignantes. Elle est en effet étudiante en psychologie, et s’est engagée bénévolement à enseigner dans cette école en tant que volontaire internationale. « Ici, confie-t-elle, j’ai appris à persévérer avec les enfants, j’ai appris à y croire pour de vrai, j’ai appris à donner et à recevoir, parce que ça s’apprend, j’ai appris à apprécier les choses simples en fait. » La jeune femme a tissé des liens très forts avec les enfants et la famille qui l’a accueillie, et pour elle, la perspective du retour en France est un déchirement. Mais pour son départ, ses élèves lui ont préparé la plus belle des surprises…

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