Virgil est un homme qui n’a pas peur de réaliser ses rêves. Cet ancien coiffeur a tout plaqué pour vivre sa passion : fabriquer des arcs en bois. « Tout petit déjà, je confectionnais des arcs avec du bois de noisetier et de la ficelle ! À 48 ans, on peut dire que j’ai retrouvé mes amours de jeunesse. » Virgil rêve aujourd’hui de conquérir le marché américain et il n’a pas le droit à l’erreur. Pour cela il va partir aux Etats-Unis présenter son travail à l’homme le plus influent de l’archerie traditionnelle.
Laurence, elle, est meilleur ouvrier de France tapissière - « courtepointière ». Un savoir-faire qu’elle défend bec et ongles, en transmettant l’amour de son métier à son apprentie. Laurence est aussi créatrice et cache de jolies pépites dans son atelier : « Ces coussins ne demandent qu’à être vus aux yeux de tous, ce serait formidable qu’ils aient un second souffle ». Elle veut séduire l’un des grands noms de la pâtisserie avec ses créations en forme de macaron.
Catherine est elle aussi meilleur ouvrier de France dans un tout autre domaine : la reliure. Et c’est l’histoire d’un livre unique que nous avons suivi : une très rare édition des sonnets de Shakespeare appartenant à un collectionneur californien. Catherine a 4 mois pour réaliser un travail parfait. « C’est à chaque fois un challenge, c’est toujours la première fois »
Dans l’atelier du dessous, Christian, le mari de Catherine. Génie ou farfelu, cet éditeur s’est lancé un défi : il veut imprimer un livre en légumes…à base de pommes de terre et de feuilles de poireaux… “C’est un projet que je mûris depuis des années mais je ne suis pas certain d’y arriver”. Christian nous entraîne dans sa folie et dans de longs mois de labeur.
Immersion dans l’élite de l’artisanat français réunie dans une impasse hors du commun.