“Grands Reportages” dévoile les secrets du Bois de Boulogne, dimanche 15 mars sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL samedi 14 mars 2020 5124
“Grands Reportages” dévoile les secrets du Bois de Boulogne, dimanche 15 mars sur TF1

Avec ses 850 hectares, le bois de Boulogne est deux fois et demie plus grand que Central Park à New York. Mais ce qui fait sa particularité c’est la diversité de paysages qu’il offre : une forêt de 150 000 arbres, une roseraie, des lacs, des clairières, deux hippodromes et des restaurants gastronomiques. Ce poumon vert de la capitale était l’ancien terrain de chasse des rois de France. Aujourd’hui, 8 millions de visiteurs en profitent chaque année : joggers, promeneurs, amoureux, familles... Mais le bois de Boulogne n’est pas seulement un écrin, c’est aussi un haut lieu de la prostitution parisienne, où le plus vieux métier du monde est devenu toujours plus dur à exercer. De jour, comme de nuit, “Grands Reportages” va vous plonger dans les coulisses du bois de Boulogne, en compagnie de celles et ceux qui le font vivre.

L’adjudant Jean-Philippe est garde républicain, comme son père l’était avant lui. Depuis 10 ans, il dirige le poste de cavalerie du bois de Boulogne. Il a pour mission de surveiller, à cheval, cette forêt et de protéger riverains et promeneurs. Comme les autres gendarmes, il sait qu’il est désormais une cible : « Depuis 5 ans, il y a un risque d’attentat, on est obligé d’avoir sur nous un dispositif de soin, pour parer aux blessures par balle, c’est quelque chose qu’on a pris en compte. On n’y pense pas en permanence, mais on l’a en tête ». Il doit aussi punir ceux qui décident de pécher, d’allumer des feux ou voler des arbres. Cet été, un meurtre a lieu dans le bois. La brigade est mobilisée pour contrôler la prostitution. Le gendarme est aussi confronté aux entreprises qui déchargent illégalement des centaines de mètres cubes de déchets. La caserne de la garde républicaine a aussi un voisin très particulier : Abraham, le plus vieil habitant du bois de Boulogne... Voilà 20 ans qu’il y vit.

Karine est enceinte de 8 mois, mais elle ne ménage pas ses efforts. Dans quelques jours, a lieu la première d’une pièce de théâtre qu’elle met en scène en plein cœur du bois de Boulogne. Les comédiens ne sont pas prêts, la météo est incertaine et comme son théâtre est en plein air, il y a des taupes partout ! « Ici avec les taupes, et les galeries qu’elles creusent, les chaises s’enfoncent dans le sol et donc les gens se cassent la figure ! C’est arrivé que des gens se retrouvent les 4 fers en l’air ! ». Karine va aussi assister à un autre spectacle, plus triste celui-là : le hêtre pourpre, un monument du bois de 30 mètres de haut a été victime de la tempête. Il doit être abattu. L’arbre va pouvoir livrer ses secrets : Quand a-t-il été planté ? Quel âge a-t-il vraiment ?

Marianne réalise son rêve : travailler à la roseraie de Bagatelle, un lieu connu dans le monde entier pour la richesse et la qualité de ses 10 000 fleurs. « Au début de mes études de paysage, j’ai vu une belle jardinière dans cette roseraie en plein été, je me suis projetée en me disant j’espère qu’un jour je pourrais travailler ici ! Et voilà ! Mon vœu a été exaucé ». Marianne est ici pour préparer un prestigieux concours : l’élection de la plus belle rose du monde. Elle doit apprendre, au plus vite, les rudiments du métier et amener les roses au maximum de leur beauté. Mais les orages vont les abimer considérablement. Avec Sylvain, son mentor, ils vont devoir trouver une solution.

François et Olivier, deux frères et une même passion : la pétanque. Leur club de boules est le plus vieux de la capitale. Il se trouve dans un lieu hors du temps. Seuls les adhérents peuvent y entrer. Il est caché dans le bois, impossible de détecter sa présence, alors qu’il se trouve à coté du lieu le plus visité : le lac. Dans quelques jours, ils organisent le plus important tournoi de l’année. Les bénéfices iront à une fondation, créée à la mémoire d’un jeune avocat tué lors de l’attentat du Bataclan. « On avait réussi à récolter 16 000 euros l’année dernière, à savoir 6000 avec les participants le jour de l’opération, le reste avec un don exceptionnel ».

Enfin Alexandra, elle, travaille pour une association qui fait des tournées en bus plusieurs fois par semaine dans le bois, pour aller à la rencontre des prostituées et les aider à sortir de la prostitution. Et chaque jour, elle constate la violence qui règne au bois de Boulogne : « il n’y a pas une semaine où on vient ici où on ne nous parle pas d’une agression qui a lieu la nuit d’avant, le week-end d’avant, avec quelqu’un qui s’est fait poignarder ou qui a été agressé ou qui a été violé... C’est le quotidien. »

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