A côté de Genève, Charles Roulin est considéré comme le meilleur coutelier d’art au monde. Il sculpte l’acier au millimètre pour exécuter des motifs animaliers en 3D, chacun de ses couteaux vaut plusieurs milliers d’euros. « Je dis toujours que c’est un métier de fous pour les fous…Un métier de fou car je passe des mois sur un couteau, et pour les fous car mes couteaux valent le prix d’une petite voiture… ». Charles Roulin va s’attaquer à la fabrication du couteau le plus difficile de sa carrière… le client chinois souhaite que la lame comporte 9 dragons…
Nathalie Delhaye, elle, est une sculptrice qui cisèle des blocs de pierre de 20 tonnes, toujours « à la limite de la cassure », sur quelques centimètres d’épaisseur. « Mes mains ce sont mes yeux » explique-t-elle. Son travail exceptionnel est reconnu dans le monde entier, nous la suivrons au Japon où elle participe à une compétition internationale de sculpture particulièrement éprouvante… La compétition dure 12 jours.
A Paris, près de la place de l’Opéra, Bruno Légéron est l’un des derniers fleuristes plumassiers en France, un héritage familial qui dure depuis 4 générations. « J’ai grandi dans les plumes » sourit Bruno. Autruches, faisans, paons, il utilise des milliers de plumes pour réaliser dans son atelier des robes somptueuses pour les défilés de haute couture…
Enfin, dans la ville de Cognac, Thierry Drevelle est maître d’art ébéniste de père en fils. Il crée des écrins d’exception, des boîtes à cigares, des coffrets à Cognac, qui sont vendus partout dans le monde. Fidel Castro était un de ses admirateurs. « Dans ma réserve je garde des essences de bois qui sont dans ma famille depuis 4 générations, c’est mon trésor». Thierry vient de recevoir une commande exceptionnelle : le client souhaite un cabinet à cognac avec pas moins de 5 essences de bois précieux, destiné à abriter un Cognac unique au monde, assemblé spécialement pour l’occasion.
