“Grands Reportages” : « Ces animaux stars de cinéma », samedi 9 mai sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 7 mai 2020 4238
“Grands Reportages” : « Ces animaux stars de cinéma », samedi 9 mai sur TF1

Les chiens Rin-tin-tin, Lassie, Beethoven, l'orque Willy le porcelet Babe et bien d’autres animaux ont rejoint depuis longtemps le panthéon des grandes stars de cinéma. Derrière ces animaux stars se cachent des hommes et des femmes qui, loin des paillettes, ont pour mots d’ordre passion, détermination et patience. En France, ils ne sont qu’une poignée à exercer professionnellement le métier de dresseur d’animaux au service de l’image. Casting des animaux, séances de dressage avec son lot d’échecs, répétitions avec les comédiens, et puis, enfin, le tournage… et ses imprévus, pendant plusieurs mois une équipe de “Grands Reportages” a suivi ces dresseurs et leurs acteurs hors du commun.

Thierry le Portier, dresseur de félins

Son savoir-faire auprès des grands fauves est reconnu mondialement. Il compte plus d’une centaine de films à son actif et des collaborations prestigieuses : Pasolini, Ridley Scott, Jean-Jacques Annaud, Michael Douglas ou encore Ang-Lee. « Le dressage, c’est apprendre un langage commun à celui du dresseur. Vous ne pouvez pas parler lion ou tigre. Lui, le lion ou le tigre, il peut pas agir autrement qu’en lion ou en tigre, donc c’est à vous d’apprendre comment il fonctionne et ensuite de déterminer un langage qu’il comprendra. ». A l’occasion du tournage du nouveau projet du cinéaste Jean-Pierre Mocky, Thierry met en scène l’un de ses lions les plus farouches, Congo. Répétitions puis tournage, Thierry aime à dire lorsque le réalisateur lui demande si les hyènes sont méchantes : « Ce sont les hommes qui sont méchants et les animaux qui sont dangereux ». Pourtant lors d’une répétition Thierry va se faire une jolie frayeur…

Jacques-Olivier Travers, fauconnier

La passion des oiseaux a pris ce fauconnier professionnel très tôt : à 16 ans, il dresse son premier rapace : « nos émotions d’enfants souvent donnent nos passions d’adulte ». Avec ses aigles Victor et Fletch, Jacques-Olivier Travers répète inlassablement pour le tournage d’un documentaire hors-normes « Le défi de l’aigle » qui transportera le spectateur à travers le ciel, à dos d’aigle. Spécialisé dans ces prises de vues vertigineuses, il « imprègne » ses oiseaux : « ce ne sont pas leurs parents qui les ont élevés mais nous, un oiseau qui a été élevé par l’homme va penser que l'homme est son papa ou sa maman, ce qui crée des liens très faciles. L'inconvénient par contre, c’est que dès qu’on travaille avec des animaux un peu plus puissants il faut faire attention car ils vont nous traiter comme un congénère ! ». Mais une scène avec un aigle n’est jamais aussi simple qu’on le voudrait… Jacques Olivier Travers va en avoir une nouvelle preuve.

Muriel BEC, « metteur en scène animalière »

Dans un monde très masculin, elle s’est imposée grâce à un savoir-faire acquis au fil de plus de 150 long-métrages. Muriel Bec aime faire découvrir aux cinéphiles son métier et la quarantaine d’espèces d’animaux qu’elle abrite chez elle. Pour les besoins d’un nouveau long-métrage, elle s’exerce à un dressage particulièrement difficile : celui des chats, qui nécessite beaucoup de patience ! « Ce sont des acteurs, comme des acteurs humains : ils doivent jouer. ». Pour elle, le dressage d’un animal ne doit jamais se faire sous la contrainte : « On doit être dans un vrai échange avec lui, il faut vraiment créer quelque chose de fort et quelque chose qui soit juste. » Mais entre la théorie et la pratique…les chats restent des félins.

Patrick Pittavino et sa meute, au service de l’image

Patrick Pittavino et ses chiens ont travaillé sur plus de 200 productions. Il est d’ailleurs le dresseur attitré du célèbre Idéfix mais selon lui « si demain tu fais un raté, deux ratés, trois ratés, ça se saura très vite : on oubliera toutes les bonnes choses que tu as faites avant… ». Pour cela, le dresseur entraine ses chiens quotidiennement et s’est spécialisé dans les scènes d’action et d’attaque même s’il concède que « C’est plus facile qu’avec les êtres humains » ! Pour le tournage du nouveau long-métrage de Frédéric Forestier, « Mon Poussin », il répète avec le jeune comédien Thomas Soliveres pour être fin prêt le jour J. « Le but c’est la compréhension, il faut savoir qu’un chien il joue et qu’il n’y a pas de méchanceté ni d’agressivité. ».

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