“Reportages découverte” : « Les merveilles des Calanques », dimanche 10 mai sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 8 mai 2020 9085
“Reportages découverte” : « Les merveilles des Calanques », dimanche 10 mai sur TF1

Des faubourgs populaires de Marseille au joli port de pêche de Cassis, les calanques c’est 30 km de côtes sauvages et de paysages époustouflants. Un massif calcaire culminant à plus de 500 mètres de hauteur, qui plonge dans les eaux turquoise de la Méditerranée. La rencontre inégalée de la mer et de la montagne. Ce paradis classé au patrimoine de l’Unesco attire chaque année plus de 2 millions de visiteurs mais c’est aussi un petit monde préservé qui vit tout au long de l’année, au fil des saisons.

Fabuleux terrain de jeux pour les randonneurs, les plongeurs, les grimpeurs, les plaisanciers et tous les amateurs de beaux panoramas, les calanques peuvent aussi se révéler dangereuses pour les imprudents. En haute saison les chutes et les accidents d’escalade se comptent par dizaines. Cet écosystème fragile doit aussi être protégé des assauts de visiteurs pas toujours respectueux. C’est pourquoi il a été transformé en parc national il y a 4 ans, ce qui n’est pas sans conséquence sur la vie des pêcheurs locaux.

Avec Lucien, dit Lulu, 47 ans, l’un des derniers pêcheurs des calanques ; Marianne, une jeune restauratrice qui commence une nouvelle vie dans le charmant port des Goudes; Emilie, la garde du parc national qui lutte pour préserver coûte que coûte ce patrimoine naturel exceptionnel et Max, le pompier de l’extrême qui vient au secours des randonneurs et des grimpeurs, nous allons vivre une année au cœur du massif des calanques, au fil des saisons.

Pour Lulu le pêcheur, une figure des Calanques, la saison commence mal. Nous sommes au printemps et ses filets restent désespérément vides : « Depuis la création du parc national il y a 4 ans, ils ont fermé beaucoup de zones de pêche, du coup il y a de moins en moins de poisson. A peine de quoi faire une bouillabaisse ! » dit-il avec son accent de marseillais authentique. Du coup, pour lui les fins de mois sont difficiles, alors il doit trouver d’autres sources de revenus. Dans son village de cabanons aux portes des calanques, où il a passé toute sa vie, il a développé d’autres activités qu’il pratique au fil des saisons. En hiver, quand le Mistral souffle ou qu’il fait trop froid pour aller en mer, Lulu chine et revend des objets de collections. Quand l’été arrive, il accueille avec chaleur des touristes en quête d’authenticité. Et avec lui, ils sont gâtés !

Dans le petit port des Goudes, au début du printemps, un restaurant change de main. Marianne, 27 ans, 7 ans d’expérience dans le métier, vient de s’associer avec un néophyte, Flavien, 21 ans. Ils se connaissent à peine et ont investi toutes leurs économies dans l’affaire. Un pari qui peut sembler un peu fou, mais ils ont eu le coup de cœur pour ce joli établissement avec vue imprenable sur le port. Ils sont en pleins travaux : « Il y’a trois semaines il y'avait encore un mur là. En trois semaines on a fait le plafond, tous les murs, les sols, donc ce qui reste à faire, ça va rentrer en trois jours ! ». Quand on lui demande : vous savez où vous allez ? Elle répond avec un sourire : « non, on ne sait jamais vraiment, c’est ce qui fait le charme du métier ! »
Pour Marianne l’année sera décisive…et elle ne va pas se passer tout à fait comme elle l’avait prévu !

Cette année c’est aussi le début d’une nouvelle vie pour Emilie, 31 ans, la jeune garde du parc national des calanques. Arrivée il y a quelques semaines de Paris, cette amoureuse de la nature découvre son nouvel environnement de travail. « C’était mon rêve de venir ici, de travailler en mer. Je me suis spécialisée dans l’étude des mammifères marins et ici on en croise souvent. Et puis je veux contribuer à la préservation de ce patrimoine naturel exceptionnel ! ». A bord de son bateau, elle sillonne les eaux du parc naturel pour traquer les contrevenants et prévenir les risques de dégradation du site. Elle va devoir vite prendre ses marques et affirmer son autorité car, ici, les infractions sont nombreuses, surtout à la haute saison. En hiver, elle sera chargée du tout premier recensement des cétacés, dauphin et baleines, qui traversent le territoire maritime dont elle a la charge. Une mission pas évidente mais qu’elle prend très à cœur !

Le premier Maître Max Roturier, 40 ans, fait partie du GRIMP, une unité d’élite des pompiers installée à la caserne de Lumigny, au cœur du massif. Ces pompiers sont spécialement formés aux interventions en milieux périlleux. Chutes, entorses, fractures, accidents d’escalade sont pratiquement leur quotidien. La difficulté pour les pompiers des calanques c’est d’accéder à ce vaste territoire de 520 km2, dense et escarpé. Les marches d’approche sont souvent longues et difficiles. Tout le monde n’entre pas au GRIMP. A la morte saison, en hiver, Max va sélectionner ses futures recrues au cours d’une marche de sélection très éprouvante…La relève sera-t-elle assurée cette année ?

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