Pour Paul, 22 ans, cuisinier et fils du célèbre restaurateur triplement étoilé Régis Marcon, ce sont les Olympiades de la dernière chance. L’an prochain, il sera en effet trop vieux pour y participer. Il se doit de gagner : « Les concours, c’est aussi un moyen pour moi de montrer que je ne suis pas arrivé dans ce métier par hasard, je travaille pour ça. Je vais clairement chercher une médaille à Abu- Dhabi ! ». Mais face à des cuisiniers considérés comme les meilleurs espoirs du monde…sa tâche va être particulièrement difficile.
Joseph, lui, est Compagnon du Devoir. Elève en Première S, il a décidé de ne pas passer le bac pour se consacrer à sa passion, la taille de pierre. « Seule ma mère m’a soutenu, personne autour de moi n’avait compris ma décision, tous pensaient que j’étais voué à l’échec. Et aujourd’hui, ils sont fiers de moi ! ». Joseph va s’entrainer jour et nuit pendant des mois…à Abu Dhabi son épreuve dure 48h et lui aussi va avoir quelques surprises.
Dans un milieu plutôt masculin, Justine, frêle jeune fille de 22 ans, et peintre en bâtiment, détonne. Avec ses coachs, elle a même aménagé une pièce de sa maison aux dimensions du stand de la compétition, pour s’éviter toute surprise sur place ! « Lors des entrainements, je suis un peu lente mais j’espère que pendant le concours, avec la pression, j’irai beaucoup plus vite. ». Justine en est à son huitième concours…elle est une des principales chances de médailles pour l’équipe de France.
A 22 ans, Nolwenn est déjà chef d’entreprise. Lorsqu’elle ne se prépare pas au concours, elle gère une boutique de fleurs à Paris, avec son associée. Souriante, motivée, Nolwenn prend plaisir à imaginer des compositions florales de plus en plus complexes. « Fleuriste, pour moi, c’est un rêve de petite fille que je poursuis, et je veux être la meilleure dans ma discipline depuis toujours. » Mais depuis quelques années une nouvelle concurrence arrive…celle des pays asiatiques. Nolwenn va devoir batailler.
Outre le savoir – faire et les compétences, les Olympiades sont aussi une épreuve physique et mentale de haut niveau. Nous suivrons toute l’équipe de France des métiers, entourée par des entraineurs et des coachs exigeants, cinq mois avant le début des épreuves, lors de stages de préparation physique et mentale. L’occasion de forger l’unité du groupe, et de créer une vraie cohésion. Et d’inventer un « cri de guerre », fédérateur et motivant : « Equipe de France ? Excellence ! Vos couleurs ? Bleu blanc rouge ! Vos valeurs ?Union, passion, détermination !... »