Michel, au fond de la Haute-Savoie, à une passion bien particulière. Il accumule depuis trente ans les « objets de la route » : des clous de passage piétons, aux lampes de chantiers ou aux premières pièces du code des années 1900. Il a, au fil des ans, amassé 3000 pièces. « Moi, c’est quelque chose qui m’est tombé sur la tête, comme ça. Je n’ai rien cherché, ça s’est enflammé. Et puis voilà ». Mais il lui en manque une… Celle dont il rêve depuis des années et qui le mobilise désormais jour et nuit : un panneau en fonte datant de Napoléon III. Pour l’instant introuvable et pour lequel il va sillonner la France sur terre… Et sous l’eau. Plongée périlleuse, pelleteuse mécanique… Michel fera tout pour le trouver. « Ça sera mon trésor, mon plus grand plaisir. »
A 9 ans, Mélusine n’a jamais connu l’école. Une particularité dû à la passion familiale pour les personnages miniatures et qui, tout naturellement, a conduit sa grand-mère Suzanne, professeur d’histoire à la retraite, à lui faire la classe… Au fil des ans, les femmes de la famille ont amassé 10.000 pièces de jeux. « On est vite dépassé par les évènements. Au début, on joue avec les princesses. Après, on se dit qu’il faudrait les fées. Après, on se dit qu’il faut les cows- boys. Mais si on a les cows- boys, il faut les indiens, voilà. Petit à petit, on se laisse entraîner. » Pour une exposition au village retraçant l’histoire de l’humanité, il leur manque une pièce, une seule pour reconstituer la conquête spatiale : la fusée de la navette Apollo XI, celle qui s’est posée sur la Lune en juillet 1969. Grand-mère, mère et petite-fille vont multiplier efforts et démarches pendant plusieurs semaines. Sans garantie de réussite…
Dominique possède déjà dans son jardin 700 variétés de géraniums qu’il a lui-même plantés, un à un. C’est la plus grande collection de France. Mais il lui en manque un, son rêve depuis 30 ans : le géranium saxatile, réputé introuvable. A la manière d’un détective, il va éplucher les livres de botanique, explorer les fêtes des fleurs étal par étal, retracer des itinéraires. « Il m’arrive de me réveiller à 3 heures du matin. Il faut être un peu fêlé, c’est le lot de tous les jardiniers collectionneurs. On essaie toujours de trouver des plantes inconnues, que personne ne cultive ». Son enquête va le conduire à l’autre bout du monde.